Stupres et tremblements.

eukaryot

Alors qu’ils se sentent légers,  saufs, derrières les forêts d’écrans dressées entre eux et le reste, alors que le jour ne filtre pas à travers les rainures aluminiums, forcément éphémères, le reste du monde découvre avec effroi que les forêts brûlent, les rêves s’engloutissent lorsque les murs s’effondrent, il ne reste plus rien ici, plus rien à gagner, et c’est la vie qui prend le relai, irradie ses rejetons pour les rejeter à la mer, noyer l’homme pour changer de sujet, cacher l’échec.

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