SUCK SEX STORY
funky-tongue
SUCK SEX STORY
Pour crever l'ennui de mon réseau social Internet où tout tourne autour de soi-même et autour du nombril, je me suis aventurée au-dessous de la ceinture en publiant l'extrait vidéo d'un porno féminin suédois. A l'image, un homme et une femme en combinaisons intégrales couleur chair qui ne laissent voir que le relief de leur anatomie. Ils s'adonnent à des caresses manuelles et surtout buccales ainsi qu'à des chevauchements suggestifs très excitants. Voyons qui de mes deux cents amis virtuels va réagir. En message privé, ce commentaire de « Lui » en rapport avec la vidéo: alléchant mais étouffant, non?
« Lui », c'est un artiste musicien rencontré dans un concert.
Amusée, j'écris en suivant: je ne sais pas, je n'ai pas pratiqué!
En effet, je n'ai jamais pratiqué le seXe harnachée dans une combinaison intégrale qui suggère des corps sans visage et peut-être un nouveau plaisir pour les adeptes de la seconde peau, dont je ne suis pas. Je me contente de sexpériences à l'eau d'Eros sans seXtravagance. Je suis amoureuse mais je ne vis rien de sexplosif avec mon homme, c'est peut-être pour cela que je cherche à faire des étincelles...
Ainsi par l'écriture je sublime ma libido. J'écris en guise de préliminaire, je suis insatiable, intarissable, j'aime les avant-propos.
D'un message à l'autre, jouant avec ce premier venu se pendre à mes lèvres, virtuelle, je m'effeuille verbale, au plaisir des mots et de leur musique. Ma plume tease, électrise, une vraie obsédée textuelle.
Moi: vive les chants de Bataille, les langues déliées.
Lui: si Georges vous entendait, délier sa langue est un délice. Cela me donne des idées, quelle chaleur indienne!
Moi: je suis touffe feu, touffe l'âme!
Lui: et en sentant l'odeur de cette touffe, deviner l'âme!
Les mots à la bouche, je me laisse attraper par sa langue. Je m'accroche à la créativité de nos échanges, les mots sonnent, on pourrait en faire une chanson.
Lui: délicieuse chanson sensuelle, le casque sur les oreilles, les oreilles entre vos cuisses.
« Lui » ne lâche pas le morceau, les mots et les jeux de langue l'intéressent.
Nous riiions, et femme qui rit aux jeux de langue gémit. Hum, ses coups de langue à ma coupe pleine, mon élixir pour le séduire.
Lui: séduit, je le suis, par vos mots, votre goût et ce jeu divin entre nous.
Moi: Eros au rendez-vous.
Lui: essoré l'éros et en boire le jus rosé.
Moi: l'arroseur Eros irisé de rosée.
Lui: je vous arrose d'éros et m'étanche de votre mangue rose, à la pulpe je boirai.
Moi: c'est pulp-fiction!
Nos messages s'enchaînent à une cadence folle, hors écran, le cinéma continue, je me languis sur cette trame nommée désir où s'aiguisent mes sens.
Lui: j'aime beaucoup cette trame nommée désir et l'idée de votre plaisir.
Après un silence de trois jours, voilà mon félin de retour, me glissant à l'improviste un coup de langue entre les cuisses.
Moi: miaou!
Lui: est-ce un miaou de plaisir?
Moi: ce n'est pas rugir, plutôt rougir!
Lui: de mon côté, je me régale de votre goût.
Moi: faîtes voir votre bagout!
Lui: faîtes attention à ma langue agile et à mes doigts à l'avenant, car là est mon réel plaisir. Sentir le votre sur le bout de ma langue. Mais que penserait votre homme de ces échanges libertins?
Moi: c'est un sujet sensible que vous abordez là, je ne sais point, du coup, j'avale ma langue, ravale mon désir, j'étouffe le feu, l'âme, tant pis pour l'éros.
D'abord refroidie dans mes fantasmes par l'intrusion du réel avec l'allusion à mon amoureux, je me ravise, aimantée vers mon écran.
Lui: ah, je me doutais que parler de votre compagnon serait un sujet sensible et chamboulant et je le comprends parfaitement.
Moi: je n'ai pas envie d'en parler ni d'y penser, je veux encore un peu de lécher-aller. Venez susurrer au bout de mes lèvres.
Lui: alors venez vous agenouiller au-dessus de mon visage comme un secret entre nous et peuplez-moi de vos gémissements.
Moi: prenez mes jambes à votre cou!
Lui: que vos cuisses soient mon écharpe et tandis que vous coulez dans ma bouche, mes mains fleurissent sur votre cul béni.
Moi: oui-oui.
Lui: oui-oui, tels deux petits seins carquois.
Moi:
0
oui-oui
v
Lui: ma langue qui se niche dans le creux de votre V et le délice de votre 0 après avoir parcouru vos oui-oui.
Moi: je déguste!
Lui: et votre clitoris, comme ce bouton qui déclencherait en nous une troisième guerre mondiale.
Moi: à ce point rendu, je disjoncte, sex-warrior!
Lui: comme le disait Stanley Lubrick: « j'ai toujours aimé les clitoridiennes ». Je suis warrior du plaisir pour vous servir, prêt à vous lécher sans compter mes heures.
Moi: me lécher à perdre haleine? Vous n'êtes pas langue de bois, c'est du Woody Allen!
Lui: plutôt langue de soie, de vos aisselles jusqu'à l'aine.
J'aime nos coïto-co-écritus ininterrompus, écrire dans cette bulle sensuelle addictive et fictive, toujours dans l'attente hâtive d'une nouvelle missive.
Lui: sans fiction, je pratiquerais bien une friction de la pointe de mon sexe contre vos délicieux tétons.
Moi: sans me faire prier, je me laisse déboutonner.
Lui: votre bouton de rose pour ma bouche gourmande.
Moi: oui, ma rose à votre boutonnière, ma rose à butiner!
Lui: je la butine sans fin, la suce à ma sauce.
Moi: et vos assauts fantômes par la fente astiquent my ass. May I ask you?
Lui: ask me what you want, ass de coeur. Je glisse ma langue sur votre ass offert, j'écarte vos demi-lunes pour en libérer l'accès et y plonger un doigt plaisir. Sentez-vous ma langue et mes doigts agiles en vous, devant et derrière à la fois?
Moi: j'avoue que votre précis de mon anatomie, votre minutie me valent quelques effets spéciaux. Continuez à ourler mes lèvres au fil de cette trame nommée désir.
Lui: je les regarde, je les hume, je les suce et aspire, je les embrasse, je les lèche, je les caresse, je les goûte, les égoutte vos lèvres. Je vous lèche en secret, loin de votre compagnon et de ma compagne, dans le secret boudoir de nos plaisirs partagés, en libertin discret à vos lèvres pendu.
Je n'aime pas ces allusions à nos compagnons respectifs, ces allusions à nos vraies vies. J'ai envie de bouder ces bouts de boudoir, mais je suis folle de ces rapports textuels et sous ma jupe s'ouvrent encore mes lèvres.
Moi: langoureusement d'entre mes cuisses, je vous offre mon plus beau sourire. Agenouillé à mes pieds, dans cette salle de cinéma déserte, le voyez-vous?
Lui: quel délice! Ce serait un beau fantasme érotique dans une salle de cinéma.
Moi:vite un Pariscope!
Lui:j'aimerais aussi vous voir alanguie, offerte à mes caresses. J'adorerais caresser votre doux clitoris gonflé, vous doigter avec lenteur en vous murmurant des mots terriblement érotiques à l'oreille. Je rêve de votre plaisir, vous l'offrir, ma tête entre vos douces cuisses.
Moi: j'aime votre entêtement obstin@m@nt.
Lui: je m'entête à vous téter, vos délicieux petits nichons aux tétons à croquer. Je les recouvre de mon sperme comme une offrande, je l'étale doucement, et je les suce goulûment.
Moi: fourrons nos langues, ylang-ylang, yin et yang, réjouis!
Lui: oh, oui à califourchon en mon année de naissance, ma langue qui glisse délicatement d'une de vos fleurs à l'autre, d'un clitoris en bouton à un anus en orchidée, en de lents allers-retours.
Moi: quel bouquet, j'explose sous votre langue fleurie. Nous sommes certainement prédestinés par nos années de naissance, moi aussi je suis de 69.
Lui: après nos 69 à donner le tournis, j'aime vous voir à genoux, à quatre pattes, le sourire aux lèvres et le cul levé fier, attendant avec impatience mes coups de langue impertinents d'anale en clitoris littoral. Je ne vous lèche pas, je vous dévore.
Moi: oh, oui, twistent mes genoux, sur ce même ton, pertin@m@nt, baisez-moi!
Lui: oui, vous baiser de ma langue et mes doigts, ma queue tendue entre vos mains. Faîtes exploser mon foutre comme une fontaine de jouvence et de jouissance. J'ai terriblement envie de baiser votre cou et votre cul.
Moi: hum, j'aime nos échanges: prendre, laisser, se laisser prendre, lécher en toute intimité. Qu'il est bon de se lécher-aller, j'aime vos allers-retours, lents gages de mon plaisir.
Lui: quel délice que de boire vos mots.
Moi: je rêve de votre langue vrombissante colmatant tous mes miaou! Je ne serais que ronron.
Lui: j'aimerais vous sentir ronronner sous mes coups de langue ardents. Faites-moi jouir rien qu'en posant vos lèvres sur les miennes. Sentez mon foutre exploser au contact de votre peau, de votre bouche et laissez-moi m'occuper complètement de vous ensuite.
Moi: j'accueille votre rutilante virilité, votre foudre ascenseur à sensation forte me frôle et déflore, je me laisse cueillir.
Lui: jouez avec mon vit, jouissez avec, puis je vous lècherai des heures, soyez mienne!
Moi: chienne alléchée.
Lui: oui, soyez ma chienne à lécher. Nous serons un secret pour ceux qui partagent nos vies et vous serez ma chienne ne serait-ce qu'une seule fois.
Moi: waf,waf!
Lui: je me suis caressé en pensant à vous. Caressez-vous, j'aime l'idée, j'aimerais vous regarder le faire et me caresser face à vous.
Moi: mon clito complice me presse, le doigt sur la gâchette, décharge imminente!
Lui: et maintenant faîtes-moi donc sucer ce doigt qui a pressé votre gâchette, c'est pour ne pas gâcher. J'aimerais entendre votre râle de plaisir, offrez-moi votre clito, qu'on plisse. Je claque votre cul offert de petite chienne qui se libère, une fessée voluptueuse sans douleur excessive aux plaisirs sans fin. Et ma langue vous fouille par tous les orifices, mes doigts s'immiscent en vous et devant et derrière.
Moi: votre sexe comme un diamant vert que je polis sur mes contours, à ma guise, à ma fantaisie.
Lui: il est tout à vous, jouez avec à votre guise et avec ses deux jolies coquines qui lui sont accrochées, elles aiment être caressées. J'aimerais glisser ce précieux diamant dans votre divine raie et ici l'y branler, que mon foutre coule dans la fente de vos demi-lunes. Puis glisser ma langue sur votre clito conquérant. Vous êtes ma chienne et je suis votre chien.
Moi: je canicule.
Lui: canicoulez dans ma bouche. Frottez-vous à mes lèvres. Qu'aimeriez-vous que je vous fasse là maintenant? Demandez-le-moi.
Moi: la main tenant mon conquérant, restez dans cet alignement, pressez-moi patiemment, méticuleusement.
Lui: je suis méticuleux et ne laisse rien de côté. Sous ma langue vos doux seins, votre cou, votre chatte et votre petit trou ainsi que votre clito béni des yeux.
Moi: rire en sus!
Lui: oui, riez quand nous baisons, je veux voir vos seins sous toutes les coutures, envoyez-les moi! Et sucez-moi bien sûr.
Moi: câline et canine coquine, je vous suck, souque, ma langue houleuse vous lape, vous livre à l'ivresse de la petite morsure. Vos cani-lingus me torpillent, je suis sur les genoux, encoufourragez-moi!
Lui: je tressaille sous vos assauts lingaux ma belle chienne sensuelle. Mettez-vous confortablement à quatre pattes. Votre postérieur bien haut, votre corps cambré, préparez-vous à subir mes assauts buccaux. Vous sentirez ma langue le long de votre raie. J'écarterai vos divines fesses, sucerai et lècherai avec entrain votre petit trou éclatant tout en fessant vos rondeurs, ma langue se promenant en de lents allers-retours entre votre clitoris et clitotrou.
Moi: un vrai démineur troglodyte!
Lui: jouisseuse infinie, envoyez-moi donc vos seins, je trépigne.
Mes seins? Envoyer des photos ou une vidéo? L'idée me semble d'abord saugrenue puis va faire son chemin sur cette trame nommée désir. Je trouve dans mes tiroirs un bijou de peau que je pose sur mon sein gauche. Ainsi parée, je sens décupler ma seinsualité que j'explore du bout de mon index. Mon téléphone complice enregistre cette partie de plaisir solitaire que j'envoie à mon Dear Langourous, via messagerie multimédia.
Lui: quelle splendeur, vos délicieux petits seins, vos tétons tendus, vos hanches, la naissance de votre cul, vos gémissements, le bruit de vos doigts qui frottent votre chatte et votre clito. Ma queue n'en est que plus dure. Sentez la pointe de ma queue sur vos tétons tout durs et je gicle...
Moi: miaou, sur ma chatte ne baissez pas les yeux, écarquillez!
Lui: quand donc la boufferai-je vraiment votre chatte? Ne serait-ce qu'une seule fois!Venez donc chez moi passer une heure à être léchée, profitons-en car bientôt je ne vivrai plus seul.
Je vous propose deux possibilités de rencontre: une en tête à tête en quelque sorte et l'autre avec une amie qui rêve de rencontrer une femme mais n'a jamais eu l'occasion: elle est comme vous sensuelle et cérébrale.
Moi: je vous dirais si l'envie de perdre la tête me prend.
Lui: laissez-vous aller au plaisir.
Moi: c'est un luxe.
Lui: non, c'est un choix.
Moi: vous me léchez, le choix est tout fait, je me laisse aller au tête à tête en quelque sorte.
Après un mois de missives torrides et la confirmation de ma bolide libido sous le capot, l'envie de passer en mode réel s'est faite pressante. Encore fallait-il tomber d'accord sur un lieu de rencontre. A rencontre exceptionnelle, il fallait trouver un lieu d'exception. Nous avons pensé nous retrouver au cinéma, puis à l'hôtel, ainsi que dans un club libertin. Après quelques tentatives de rendez-vous vouées à l'échec, voilà que les tracas de la réalité et pour ma part la mauvaise conscience écornaient quelque peu cette suck sex story. Nous ne voulions pas laisser filer cette trame nommée désir ni avoir maille à partir avec nos chéris respectifs. Nous ne voulions pas les délécher, les laisser pour compte dans cette histoire de petits jeux de langue. Ainsi forts d'une sensualité confirmée par nos rapports textuels, nous décidâmes de tenir nos langues et de faire profiter nos partenaires de nos élans et languissements. Notre frénésie épistolaire du cyberespace a donc cessé: suck cesse story!
J'ai repris le fil de la trame nommée désir avec l'homme que j'aime pour ne pas laisser l'éros faner, fidèle à mon crédo: l'important c'est l'éros.
J'ai adoré me faire prendre aux mots, me faire attraper par la langue fleurie de ce premier venu se pendre à mes lèvres. J'ai désormais la confirmation de foi en meine liebe libido qui doit vivre sans bémol, le verbe haut, tétons têtus pointant au grand jour aux chants de Bataille.
Parfois je l'imagine « Lui » chouchoutant langoureusement la chatte de sa chérie, et remonter dans mon intime pour quelques jeux de mots érotiques, pendu à mes lèvres.
Avec cette sex-fiction j'ai déployé une sensualité à fleur de mots. A présent, place à la sex-friction. Je veux m'offrir toute entière à mon homme, le surprendre, qu'il en soit tout retourné. J'ai rendez-vous avec lui dans ce nouvel hôtel coquin parisien dont le concept fripon nous vient du Japon. J'ai réservé la cabine du capitaine, aux commandes de mon plaisir pour deux heures d'ébats débridés. Je vous raconterai...
Funky Tongue