Je m'appelle Alice99
milene
S'inscrire sur un site de rencontre extra conjugale quand on a 23 ans et qu'on vit avec le prince charmant, c'est un peu comme s'inscrire au Pôle emploi alors qu'on est en CDI.
Seulement voilà , je ne suis pas en CDI.
Alors pour tromper l'ennui sans tromper mon homme, je me lance dans la drague virtuelle, histoire de me prouver qu'il y a plus paumé que moi. Et accessoirement de faire reluire mon égo terni par une longue période d'inactivité.
Comme je me fiche pas mal de savoir si mes interlocuteurs aiment le yoga, le yaourt nature ou le saxophone, j'entre très vite dans le vif du sujet. Ce qui m'intéresse moi, c'est qu'on me raconte des histoires bien grasses, bien sales, comme un scénario de film de fesses, mais sans les acteurs. Je veux un « Youporn » personnalisé, avec un scénario original écrit par moi même, en collaboration avec de parfaits inconnus, et dont l'actrice principale n'est autre que ma propre personne. Pas de déception, pas d'images mal cadrées, pas de cris de gorets, pas de final sordide avec éjaculation faciale en gros plan.
Overdose de pornographie : je laisse mon cerveau prendre le relais, mettre mon imagination et mon verbe en concurrence avec les images prédigérées et leur médiocrité. Mais pour cela, il me faut un interlocuteur digne de ce nom, car elle est partout cette vache de médiocrité.
Pour la combattre, mon premier rempart est de mettre un message d'accueil explicite qui demandera à mes prétendants un peu de courage et beaucoup de second degré. J'écris :
« Bonjour,
je ne recherche rien en particulier, je suis une femme comblée.
On peut chater et se raconter des cochonneries.
Messieurs, si vous n'avez pas entre 20 et 37 ans et demi merci de ne pas me demander "comment ça va ?".
Ne me demandez rien.
Et si vous êtes célibataire, seul et perdu, si vous voulez une relation tendre et romantique : je ne peux rien pour vous.
En revanche si vous avez du bide et/ou des poils, que vous avez tendance à proférer des insanités en plein ébat ou que vous aimez tirer les cheveux des filles en criant "avale ! " N'hésitez pas... »
Le résultat est assez loin de l'effet escompté. Quand on ne me dit pas « sympa ta phrase de présentation lol » ou encore « Alors petite salope tu veux ma bite lol » j'ai droit à « tu suces pour 100 € ? ». Je décide donc d'abandonner la sale habitude que l'on m'a donné sous prétexte que je suis une fille et qui consiste à attendre passivement que les hommes s'entre-tuent pour choisir le moins pire. Je part en chasse, rentre mes critères de sélection et parcours les profiles comme on va au marché. Et comme j'ai le choix, je fais la fine bouche et ne choisi que des hommes d'environ trente ans, avec une carrure de rugbyman et une pilosité faciale trahissant un torse velu.
Voilà, je le tient. Il a 35 ans, habite à Toulon et s'appelle Sébastien.
Il me soupçonne d'être un homme. Quel genre de femme pourrait arborer un tel profile, et engager elle même la conversation ? Je n'y avais pas songé. Il m'appelle « mec » et me menace de me bloquer si je n'avoue pas ma perfidie. C'est impossible. Moi qui ai passé des journées entières à remballer des hommes affamés, sans humour et sans imagination, vulgaires à souhait et ayant définitivement rompu avec l'orthographe ! Me voilà obligée de le convaincre de m'écouter alors que d'autres sont prêts à se damner pour un mail de ma part. Ça me plaît.
Après 5 minutes seulement de conversation, je suis déjà prête à lui envoyer des photos comme preuve de ma féminité. Moi qui, comme tout le monde, m'était toujours sentie au dessus du jeu facile et lâche des sites de rencontres. Qu'importe, il me suggère de lui montrer « patte blanche » comme il dit, en lui envoyant une photo de ma poitrine, sur laquelle figurera également deux doigts de ma main gauche. Il ajoute plus loin qu'une photo de ma chatte serait bienvenue... Il est poète.
Je m'exécute et enfile en vitesse ce que j'ai de plus joli en matière de sous-vêtements.
Mes premiers selfshot sont dignes d'une lycéenne moyenne, mais reflètent finalement peu la femme qui est en moi. J'apprends à me servir du retardateur de mon appareil photo, et tente une deuxième approche de mon corps. Je ne m'étais jamais prise en photo dans des attitudes équivoques sans au moins une copine qui glousse derrière l'appareil. Mon corps à changé, mes cuisses sont fermes, mes hanches se dessinent, mes fesses ont une forme de cœur. Je suis seule sur mon lit, a essayer de faire sortir ce que j'ai de plus sensuel, à me sentir femme et chienne, à regarder mes propres photo et sentir l'envie monter. Le narcissisme à l'état pur, je regarde les clichés à mesure que je les capture et me délecte de ces images qu'il y a peu de temps, je cherchais encore fébrilement sur la face cachée de la toile. Je ressemble à ces femmes que des gens paient pour voir nue, les jambes ostensiblement écartées, fixant parfois l'objectif, se laissant allée à cet exercice lubrique.
Je commence à mouiller mais je continue. Je pense à ce Seb83 qui imagine que je suis un vieux vicieux gay qui usurpe une identité de femme pour approcher des mâles, et qui ne se doute pas que je m'allonge sur mon lit en pensant à lui. J'imagine dans quel état il serait s'il me voyait, et dans quel état ça le mettra quand il le saura. Je prends une photo de ma main collée sur ma chatte et j'en profite pour me masser un peu, juste là. J'ai envie de prendre une photo de ma culotte, à l'endroit où elle commence à être mouillée. Je me retourne sur le ventre, plis les genoux, une main toujours sur le mont, et Vénus qui bave sur mes doigts. De l'autre main, l'appareil capture l'image. Vulgaire.
J'arrête de prendre des photos, ni le cadrage ni la lumière ni le modèle ne feraient de bonnes images pornographiques. Cette pornographie-là se poursuit dans l'intimité . Mon autre main passe derrière ma cuisse et vient toucher mon anus. Je pose simplement mon doigt dessus et imagine que c'est celui d'un amant, qui peut décider à tout moment d'appuyer très fort et de le faire rentrer dedans. Je dessine d'imperceptible mouvements circulaires et sens mon anus se détendre, relâcher un peu sa vigilance. De l'autre côté, mes doigts impriment les mêmes mouvements, mais sur ce petit nerf durcis qui fait s'ouvrir les lèvre et briller les cuisses. Dans ma tête, l'inconnu nommé Seb a son index entre mes fesses, et se dit que si je ne suis pas sage, et ne me caresse pas correctement, il l'enfoncera très fort dans mon petit trou serré. A mesure que je sens monter l'orgasme, la pression du doigt se fait plus insistante et commence à entrer dans mon cul. Quand je jouis, il entre d'un coup, jusqu'au bout, en gardant l'intensité du geste mais sans bouger. Il me l'a juste planté, et ma chatte n'en peut plus de baver.
Cela fait maintenant deux semaines que je lui parle presque tous les jours, que je l'attend au détour de ma boite mail. Je ne lui ai envoyé que quelques photos, mais il a toujours répondu, et je dois dire que c'est un homme de goût, avec un admirable sens artistique. Je me trouve pathétique de craquer pour un amant virtuel, alors que je me bat pour le décloisonnement, l'ouverture et l'échange. Mais je dois avouer qu'il m'apporte des tas d'autres choses. La distance qui nous sépare nous oblige à prendre notre temps. J'aurais pu le rencontrer et lui sauter dessus, le baiser et l'abandonner au petit matin en lui demandant gentiment de ne jamais essayer de me joindre. Au lieu de ça, j'apprends à le connaître. Et, comble de l'horreur, il nous arrive même de parler de nous, et du temps qu'il fait.
Je le trouve beau. Je nous trouve beaux. Il est marié et père de famille, moi je suis nouvellement diplômée et habite avec mon copain de la fac. Je peux me jeter à corps perdu dans mon rôle favori de femme-enfant, et lui me paterne et se montre viril. Je ne pouvais pas rêver mieux qu'un cliché si banal. Il est grand, des épaules carrées et un torse dense. Un ventre poilu et un peu de gras sous le nombril. J'aime ce petit ventre. Il est le pire ennemi du trentenaire et pourtant, j'en rêve la nuit. Question de goût. Je fantasme d'avantage sur la mousse au chocolat que sur la tablette. Je préfère quand le ventre d'un homme s'est affranchis de l'arrogance juvénile du muscle saillant pour dévoiler fièrement une mine pâtissière. Je me délecte des photos qu'il m'envoie, je commence à imaginer la chaleur de son souffle, la douceur de ses poils, la force de ses bras et la vigueur de ses caresses.
Ce soir je franchis un cap. Je l'invite à brancher sa webcam. Son expression est neutre, je le sens un peu gêné, pas très à l'aise. Il n'ose pas sourire, contrairement à moi qui souris benoîtement pour camoufler mon manque de contenance. Qu'est ce qui m'a pris. Je ne sais pas jusqu'où je suis prête à aller avec lui, sûrement pas bien loin ; mais me retrouver en pleine conversation filmée avec Seb83 c'est ,de mon point de vue, ce qu'une jeune femme peut faire de plus ridicule de sa soirée.
Je suis seule chez moi, contrairement à lui qui a une femme et deux enfants susceptibles de se lever à tout moments. Je ne sais plus trop quoi lui dire maintenant qu'il est en face de moi, et je pense à tous ces rêves humides que j'ai fait en pensant à lui. Il n'est plus ce gentil inconnu dont je possède quelques photos de charme, mais une bête d'érotisme en mouvement et qui me regarde. Je ne dis rien, il essaie de meubler un peu. J'ai envie qu'il se taise.
« ais-toi ! Contente toi de me regarder, Seb. » L'ordinateur est sur mes genoux, je commence à me caresser les seins, sans réfléchir. Je scrute son visage et ses réactions. Il se mord les doigts. - Tu es belle. Ça m'excite de l'entendre dire ça. Il n'a pas fini de me trouver belle ce soir. J'ai envie de le faire bander, jusqu'à ce qu'il sue, jusqu'à ce qu'il n'en puisse plus et que sa bite lui face mal. Je caresse mes seins doucement, par dessus mon T shirt en le regardant. Je vois également sur l'écran, le retour vidéo de ce qu'il voit. Ce n'est pas moi. Cette petite salope qui se touche devant une webcam ne peut pas être moi. Pourtant, je matte cette garce et le cochon qu'elle excite, et je prend mon pied. C'est moi qui crée les images et les situations que j'ai envie de voir, à moi de faire évoluer le film selon mes désires.
J'écarte mon col et sors le bout de mes seins, suce mon doigt en regardant la camera, et contourne mes tétons humides de salive. Je les caches et regarde Seb. « Continue à te caresser, tu as des seins magnifiques... Je relève mon maillot et lui montre mon ventre et ma poitrine. Ma position assise commence à s'affaisser et je glisse doucement dans mon lit. Légèrement allongée je me tripote les seins de manière à lui en faire deviner le volume, la fermeté, l'implantation... Ma petite chatte est toute mouillée, oppressée par le poids et la chaleur du PC. Je le pose à côté de moi.
Nouvel angle de vue. Je me tourne sur le côté, mes seins se touchent et il voit mon ventre entier, ma poitrine et mes hanches. Je me caresse par dessus ma culotte, en épiant sa réaction. Il se jette en arrière contre le dossier de son fauteuil, met ses deux mais sur ça tête en soufflant et regarde avidement l'écran. Mes mains se promènent de mes seins à ma chatte. Je commence à onduler. J'écarte doucement mes cuisses pour pouvoir toucher l'entrée de ma chatte, le petit trou tout chaud qui ne demande qu'a être remplis. Plus je me caresse et plus je me retourne sur le dos. Il ne voit presque plus rien. Je dois choisir entre me faire jouir en solitaire, ou lui donner mon corps en spectacle pour le plaisir des yeux.
Je me lève sur mes genoux,il ne voit maintenant que mes cuisses et la moitié de mon ventre. Je passe ma main dans ma culotte, sans la baisser. Je tire sur le tissu pour faire entrer mes doigts dans ma chatte. Une fois dedans, je décale légèrement mon poignet pour qu'il puisse voir ma fente écartée par mes doigts mais assez serrée dans ma culotte pour qu'il n'aperçoive que mon clitoris. Les jambes à peine écartées, et mes deux doigts qui se démènent à l'intérieur donne l'impression qu'on me pénètre debout, de face, cuisses serrées. Dans cette position, la moindre chose introduite dans une chatte semble aussi énorme que la fente est serrée. Je porte ma main libre à ma bouche et bave sur le bout de mes doigts pour les faire glisser sur la commissure des lèvres de mon minou mouillé.
Qu'importe s'il ne voit plus rien, je vais me donner un orgasme devant lui.
« Je veux voir ton cul, tourne toi. » J'hésite. J'étais bien dans cette position, je commençais à m'abandonner. Mais il en veut encore. Je retire mes doigts trempés et me retourne doucement. Je ne vois plus ce qui se passe sur la toile. Privée de ses réactions et de mon reflet, je dois continuer à l'aveugle et me soumettre à ses consignes. - Enlève ta culotte. Je la baisse doucement et profite de la retirer pour regarder son visage. Il est un peu rouge une de ses mains est sur son pantalon. J'imagine la grosse bosse formée par sa queue toute dure qui ne demande qu'à sortir et à rentrer dans ma petite chatte. J'ai envie de crier « baise moi ! » mais c'est impossible alors, je le regarde se caresser doucement, sans oser libérer son membre engourdis.
« Met toi à quatre pattes. » Je me retourne et plis les genoux. Je suis face au vide pendant qu'il scrute mon entre-jambe. Je l'imagine regarder tous les détails de mon anatomie. Je veux qu'il me voit jouir. La tête sur le matelas, les fesses en l'aire, je continue à imprimer des petits mouvements circulaires sur ma chatte. L'autre mains passe sur mes fesses et les écartes légèrement. Je touche l'entrée de ma chatte et décide de tout montrer. De mes deux doigts, j'écarte mes lèvres au maximum, et tant pis si le spectacle n'est plus très glamour ou même franchement obscène, je veux qu'il regarde ma chatte mouillée et qu'il se touche. Je l'imagine sortir de l'écran, tenant sa queue dans une main. Il viendrait se coller derrière moi, la poser sur ma fente, me claquer la fesse d'un revers de main et entre d'un seul coup sa bite baveuse jusqu'à la garde. Une pénétration franche et violente, qui me remplirai et m'écarterai la chatte comme jamais.
Mes deux doigts sont entrés et font des vas et viens frénétiques. S'il pouvait me toucher l'anus pendant que je me masturbe,s'il pouvait me lécher et rependre sa bave partout sur mes fesses.
Mes doigts ne me suffisent plus, j'imagine son dard se planter dans mon cul. Qu'il tienne mes hanches dans ses grandes mains et me défonce le cul pendant que je me doigte. Je veux qu'il donne des coups de reins derrière moi alors même que toute sa queue est déjà entrée. Je vais jouir. Je l'imagine se retirer, et regarder mon anus encore ouvert pendant qui se branle. Il éjacule dans mon trou, répandant son sperme chaud dans la raie de mes fesses et dans mon cul béant.
Je jouis. Je sens ma petite chatte enserrer mes doigts par à coups. Je l'imagine, devant son écran, attentif à ce détail qui fait toute la différence.