Sultana

Soons

Perdu en Amérique latine en plein coeur de Paris,On le vit entrer dans cette pièce sombre et boisée Ainsi retrouvé de son ami maintenant accompagné.Mon regard figé sur la porte d'entrée,Je vis ce petit être plutôt élancé.D'un pas nonchalant,Comme si non content de vivre cet instant,Il s'approche avec cet air insouciant.Curieuse de connaître le pourquoi de cet état, J'attends sagement la suite de ses pas.Par cette fausse idée de vouloir s'aérer, On se retrouve à expirer quelques fumées.
Après quelques moments et paroles échangées,Il me paraît aussi ancré que détaché,De tout, de cette société. Il me balade avec ses mots entre humour et réalité.Mais c'est une chance, j'adore valser, Pas sur du Strauss mais sur les pensées.Je n'étais plus, dès lors, à la recherche de ce passéQui aurait pu expliquer cet abattement exprimé ou joué, Mais je tentais de marcher sur les chemins de ses idées,En espérant panser sans pour autant savoir ce qu'il y a à panser.Alors pendant que Charlie hebdo se joue des traits pour caricaturer un monde,Moi, je me joue des mots pour parler de toi,Te faisant ainsi un clin d'oeil à ces cordes grattées et ces quelques pensées chantées.Ce n'est juste que la réflexion "sur papier" de ta traversâge dans l'antre plutôt vaste de mon entité.Bien à toi.
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