Super-Mateur récidive

malfie

Ce matin, j’aurais pu pleurer quand mon réveil a sonné.

Car non, je n’ai pas mais alors PAAAS envie d’aller au stalag.

Je ne veux pas.

Je ne veux terriblement pas.

Je voudrais être rentière...

Ne pas devoir bosser. 


Certains prétendent qu’ils s’ennuieraient. PAS MOI ! J’ai des milliers d’idées. J’occuperais mon temps à faire des grasses mat’, aller à la salle de sport pour rester bonne et aller au Macdo, me prélasser au hammam, me faire choyer chez l’esthéticienne, faire du shopping avec Mama, trouver une diététicienne pour mon chat Gato, aller au ciné, voyager dans le monde entier, manger des chips… 

J’ai pleins d’idées et surtout envie de tout sauf de bosser… Et comme la vie est terriblement injuste et que je paie pour les fautes que j’ai commises dans ma vie antérieure, je dois aller au stalag, à Chiantland.


J’ai fini par me sortir du lit, non sans rechigner, en acceptant mon sort.

Résignée (et renfrognée), je me suis rendue à La Défense (moche ! moche ! moche ! x1000) en me disant que cette journée puait la merde et que ça ne pourrait pas être pire.

Si, ça peut.

Je suis arrivée (en retard) à une réunion animée par Super-Mateur. Un de mes collègues. Moche. Ennuyeux. Accro aux filles. Fui comme la peste par ces dernières.

9h30 (comprenez midi pour ma boss Cruella), j’ouvre la porte de la salle de réunion, interrompant Super-Mateur dans son monologue (méga-chiant) sur le risque de crédit dans les société pétrolière (vomi !).

Les sourcils froncés de mes quatre collègues et de ma boss Cruella se tournent vers moi, ce que je trouve particulièrement injuste. Après tout, j’ai interrompu une conférence soporifique, véritable forme de torture au pays de l’ennui : ils devraient me remercier. Mais, comme ils souffrent tous d’ingratitude aigüe,  ils se contentent de me suivre du regard (méchant) jusqu’à ce que me sois assise.

Pour lire la suite, tapez Cathy Brochet dans google.

Cathy

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