Surpopulation.

Avant l'être humain était peu représenté sur tous les Continents, un par-ci, un autre par-là, une occupation à la parcimonieparlà, c'était cool ! La nourriture abondait, élevage, agriculture et sexes. Puis en un laps de temps ridicule, sur une échelle de temps Naturelle et non sur celle de ma grenouille dans son bocal, lui aussi, ridicule. L'être humain s'est multiplié, comme le mauvais pain, ou des lapins, d'une façon exponentielle au point de saturer le potentiel de production des terrains cultivables. Il fallut déforester et recourir aux pesticides, aux engrais et non aux Anglais, comme certains l'ont dit dans nos campagnes, mais à tort, quoi que… pour accroitre la production.

On a expliqué la surpopulation par l'avancée des recherches médicales qui augmentait la longévité des gâteux improductifs. On l'a expliqué par la jugulation des grandes pandémies, pestes noires, choléras, typhoïdes, belles-mères qui régulaient bon an, mal an, mais toujours à bon escient, les populations. L'effet dysgénique de la médecine à laisser les cons se multiplier au risque de voir un jour des Trump Président du Monde. Non, là je déconne, quand même, il y a une limite à tout, restons crédible.

Enfin des psychosociologues ont bien expliqué les processus de cet état de crise et des migrations de populations Syriennes dans le Monde entier, c'est-à-dire le Monde, en gros.

Ils se sont tous trompés ! La raison était ailleurs. Il fallait observer attentivement la Nature et le monde animal pour comprendre. Mais comme personne n'a jugé bon de me consulter sur le sujet, en ce temps-là. Eh bè, je n'ai rien dit, voilà tout !

Il est grand temps que je fais, fasse, fissasse, enfin, entendre ma voix de Stentor Baryton-né, pour corriger toutes ces contre-vérités à la mord moi le nœud de chaise marin.

La révélation, me vint un jour, alors que je gardais bêtement mes bêtes au champ ; des moutons, des brebis, bée et bée et des tapis volants persans. Pardon ! Au temps pour moi, c'était une autre révélation que celle-ci et elle faisait partie d'une autre de mes histoires.

Non, un autre jour, où, je regardais bêtement un corbeau se chamailler avec une noix sans réussir à l'ouvrir. Il la prit dans son bec, s'envola dans les airs et la laissa choir sur une surface dure, style autoroute A86, pour la casser. Toutes celles qui tombaient sur votre tête étaient ratées, il lui fallait tout recommencer du début. En fait, c'est une pratique assez  courante chez le corbeau, qui est un oiseau, si quand même, d'après les experts du moins, mais très intelligent, d'après JC.

Or un autre oiseau, beaucoup plus con, d'après moi, voulu en faire autant. C'était une cigogne alsacienne… pour dire !

Une cigogne alsacienne commune qui avait la mission basique de transporter un nouveau-né chez les parents qui l'avaient commandé. Un rôle de postier, en somme. Je n'ai rien contre les facteurs, mais s'ils pouvaient arrêter de mettre mon courrier dans la boite de mon con de voisin, ça m'arrangerait. Donc, un rôle subalterne de distribution de nourrissons à l'adresse plus ou moins indiquée.

Or une cigogne, un jour, eut l'idée, va savoir ce qu'il peut bien se passer dans la tête dévastée de ce volatile emplumée de postier, eut l'idée donc, d'imiter un corbeau qui était censé être beaucoup plus intelligent qu'elle, la cruche d'autruche. Elle lâcha son nourrisson sur le capot d'une Renault sur l'A86. (Possibilité de changer par Peugeot pour ceux qui n'aime pas l'ancienne régie.)

Certes, cela est anecdotique, mais allez savoir pourquoi, la pratique plut, elle devint la dernière coutume à la mode chez les cigognes. Elle fut donc imitée à son tour par d'autres cigognes, c'est un peu le principe des modes à la con. Les cigognes rebelles formèrent ainsi la Résistance : « Nous sommes des cigognes pas des autruches ! Libérons-nous de notre fardeau qui nous brise le dos, en lâchons tous nos marmots sur des Renault ou des Peugeot !»

Cela fait rire, certes, il n'empêche que depuis cette grogne citoyenne aux pays des cigognes, la moitié des bébés étaient tout plats à l'arrivée, juste bon à jeter à la fosse à purin ou à nourrir les cochons qui sont, on le sait, plus gorets que gourmets.

Mais tout changea du jour, un autre jour que le jour dont  j'ai déjà parlé plus haut, un jour triste, sinistre et sombre comme la nuit celui-là, où il fut interdit par décret au pays des cigognes de balancer les bébés par-dessus bord sur l'A86. Et depuis ce funeste jour, tous les bébés sauf erreur, mais l'erreur animale est humaine, arrivèrent à bon port et bien gonflés, tout comme il faut.

D'où le problème qui nous concerne aujourd'hui, nous sommes trop nombreux à cause des cigognes, respectueuses de la loi, qui nous ont foutu dans la merde en cassant la répartition naturelle des espèces sur les territoires.

Tous nos maux planétaires actuels viennent des autruches, oui, des cigognes, admettons !

Tuons les cigognes pour rétablir un équilibre salutaire et les autruches par la même occasion, par principe de précaution protectionniste de l'être humain… l'élu de cette Planète… Alléluia ! Aie ! Aie ! Aie ! Crie un Mexicain basané à son sombrero !