Surprise au réveil

Surprise d'un matin

journal d'un jeune homme de 81 ans

Le jour du 14 juillet fut mémorable pour moi. En avance sur l'horaire officielle, ma hampe était fièrement dressée à 8 heures : heure de mon réveil. Ce n'était pas habituel, je n'y prêtais aucune attention sur le moment et bien que : Je ressentis comme un parfum d'un temps révolu depuis 23 ans. Un printemps en somme ! En effet je bandais et pas qu'un peu Pas une bandaison à la papa Non plutôt genre fils de 15 ans Arque-bouté sur sa virilité Jour et nuit ne pensant la vie Qu'au travers du moment propice De la journée Pour se soulager du fardeau Répétitif trop Il faudrait faire autre chose Mais quoi !!! Moi le pépé je sais ce qui est accueillant mais il est encore tôt pour y songer. 23 Années d'abstinence fondent une quasi certitude, le temps faste des répétitions épuisantes est révolu! Trop tard, trop tôt pour penser au cul. Mieux vaut se concentrer sur le phénomène encore pour moi inconnu, jamais entendu ! 1/ Ce matin, téléphoné à mon médecin absent 2/ le rappeler pour évoquer ce moment étonnant. J'ai tenté en vain de réitérer l'exploit à l'aide de caresses, résultat nul ! 3/ Laissons faire la nature Midi, petit coup de barre, déjeuner frugal puis petite sieste, il fait chaud ; 1h de sieste, c'est le temps habituel , au réveil même phénomène. La colonne dans un état remarquable. Ça commence à m'intriguer. Je décide de tester mais le résultat est décevant au possible. À mesure que j'avance prudemment dans mon œuvre délicate, le membre ramollit inexorablement jusqu'à devenir un moignon. Amputation de ma virilité d'antan. Un peu déçu par mon compagnon de route si vaillant jadis, je décidais d'attendre le jour suivant pour appeler mon toubib, l'homme de l'art dit-on ! Demain est un autre jour disait mon épouse quand j'avais une panne. Vers la cinquantaine, on s'est éclatés nous deux. La barrière psychologique s'était effondrée pour elle, il n'était pas rare qu'elle me sollicite d'une manière directe. Ses besoins étaient nettement incisifs, surprenants parfois pour moi qui l'avait connue si discrète. Une bien belle période trop brève comme tous les instants fugaces de notre vie. Une longue maladie mit fin à ces instants merveilleux et à partir se 1995, nous n'eûmes plus de rapports. Je n'ai jamais été partisan d'aller ailleurs, serait-ce pour l'hygiène physique et même mentale. Bientôt le manque s'estompa jusqu'à disparaître. Mon épouse, mon amante décéda en janvier 2016. Depuis, devenu vieux, cet aspect de ma personne ne me servit qu'à évacuer l'urine et si je me préoccupe de ce petit bout, c'est pour surveiller à la lorgnette le reste de puissance indicatrice de l'état de la prostate (dixit mon médecin) Or, ce matin, sans aucun artifice je retrouvais une ardeur étonnante. Allais-je pouvoir en profiter pour mes vieux jours. Le matin suivant, je me réveillais à 5h, un peu tôt pour moi. Je glissais ma main sous les draps, ce n'était guère encourageant, une demi-bandaison, la forme mais pas la raideur, c'était une fausse alerte ou faux espoir. Je me rendormais rapidement pour me réveiller 3 h plus tard...et là, comme la veille, la pyramide des machos. J'étais partagé devant ce phénomène, Je décidais de me lever pour constater la durée de l'érection. Un quart d'heure après, ça tenait toujours. J'étais ravi, je pouvais de nouveau contenter une femme. C'était inespéré et pourtant vrai. J'avais oublié les effets et je décidais d'attendre pour révéler ce fait au médecin. Depuis, j'ai des hauts et des périodes moins propices. Maintenant, pour les galipettes, il faut des précautions et la femme ne doit pas se contenter de mon coup de reins. Si elle est douée, on peut inverser les positions et c'est satisfaisant, voire excellent. Une jeune de 32 ans, faisant sa tournée de représentante en vins fins vint à passer chez moi. Elle voulait évidemment me vendre ce que je ne voulais pas. Je lui expliquais que j'étais veuf et vivais seul. Elle se proposa de me concocter un repas, j'acceptais. Elle partit à la ville voisine pour compléter les ingrédients qui manquaient selon elle. Je la laissais faire. Elle nous fit une souris d'agneau confite, un régal, une saveur oubliée depuis belle lurette. Je commençais à être bien pompette. J'avais perdu l'habitude de boire le moindre verre de vin ou autre. Un vieux grigou esseulé. Elle avait décidé de me réveiller et ça tombait bien après ce que j'avais constaté. Je me régalais et notre dîner accompagné d'un bon vin fut une réussite. Évidemment, je ne pouvais la laisser reprendre la route, je lui offris le logis d'un soir. J'ai 3 chambres et quand je lui demandais de choisir, tout naturellement elle proposa la mienne pour m'éviter d'avoir du lavage supplémentaire de draps. Un esprit pratique sur un corps pratiquant. Je n'avais rien contre bien au contraire puisqu'une partie de ma jeunesse me travaillait. J'allais mettre enfin ma constatation à l'épreuve avec une femme digne de la réception. Comme pour le repas, elle mit son savoir-faire à contribution mais la déception fut au rendez-vous. Bien sûr, avec l'expérience du vieux briscard, je lui donnais tout le plaisir qu'elle réclamait et je vous prie de croire qu'elle n'était pas affligée de ce mal que l'on nomme la frigidité. De bandaison, que nenni, ma fierté était redevenue piètre robinet à évacuer. Elle refusa mes excuses et me fit au contraire des félicitations sur mon savoir-faire. Nous dormîmes jusqu'à 9h, ce qui ne m'arrivait jamais et là au réveil...l'ultime surprise qu'elle remarqua de suite et avec sa douceur de femme expérimentée, elle entretint l'emblème de mon ex-virilité de jeunesse jusqu'à la pénétrer et la faire jouir plusieurs fois d'affilée. La fin en apothéose et deux êtres heureux d'avoir passés ce moment fugace de cette façon. Moralité : Ne vous découragez jamais les jeunes et moins, tout revient, tout disparaît puis renaît ! parole d'un sage de presque 82 ans qui a parfois encore de belles bandaisons, de quoi réjouir les mémés elles-même en recherche de ce genre de truc si bon pour le corps et le moral.