Sursis.

De mes perles salées, qui ne veulent plus coulé, 
De ses mains fatigués, de m'avoir tant touché, 
De son souffle essouflé, de m'avoir tant désiré, 
De son coeur abimé, de m'avoir trop aimé.

Il ne reste plus rien, si ce n'est des souvenirs, 
Souvenirs d'une nuit, d'une vie, 
Qui ne nous ont pas épargné, 

J'aurais voulu l'aimer à l'infini, 
J'aurais voulu lui dire oui,
J'aurais voulu le séduire, pour ne jamais le voir partir.

Ainsi va la vie, 
Une succession de non dit, 
Et tout doucement, il me reste un sursis.