Tarée, daubée, fruste société

Jean Claude Blanc

ma rage contenue pour ce massacre d'un lâche, s'en prenant à deux jeunes filles...barbarie d'un primitif, en ce siècle de lumières... mes tendres pensées pour Laura et Mauranne

                  Tarée, daubée fruste société…

Les rues de nos villes sont plus très sûres

Y déambulent sombres ordures

Mais en se voilant la figure

Collent aux fesses, si d'aventure

Parées minettes de riches parures

D'avance livrées en pâture

A ces foldingues de roulures

 

Tous ces maboules pas enfermés

Fièrement se pavanent dans les cités

Qu'ils soient blancs ou bien bronzés

De la même espèce, fous à lier

Foutent le bordel en société

Naïves victimes toutes désignées

 

Malades maniaques obsédés

Qui se pintent la gueule toute la journée

Rusés chasseurs de chair fraiche

Car personne les en empêche

(Cette fois pas la faute à daesch)

 

Planquez vos miches frêles pucelles

Si par malheur vous êtes belles

Etant objet de convoitise

Pour ces frustrés, quelle bonne prise

 

Voilà à quoi on est réduits

Nous autres parents bien en soucis

Sortir le soir, interdit

Se dénuder jamais de la vie !

Car ces félins agissent la nuit

Pour dénicher la moindre souris

 

Malgré la loi, ces prédateurs

Dans la nature en liberté

Prison bourrées de tas de violeurs

Hôpitaux psy, pleins à craquer

Considérés comme associaux

Pas de prison, ni de barreaux

On encourage l'atrocité

Montrant ces crimes à la télé

Mais devenus banalité

Qu'on invoque la fatalité

 

N'est plus question de religions

Ni de Coran et ses sermons

On a affaire qu'aux sauvageons

Qui dans leur tête tournent pas rond

 

Tellement facile nous égorger

C'est comme aller chez le boucher

Mais dans la manche un gros couteau

Utile pour nous trouer la peau

 

Ça se voit pas à leur faciès

Qu'ont l'air barbare, ces sanguinaires

Car la plupart pas classés S

Gentils voisins, si solidaires…

Plutôt que mijoter des coups tordus

Devraient consulter les morues

Pour leur vider les bourses pleines

Instincts, pulsions, aucun problème

 

Gardons près de nous, il y a urgence

Nos chères gamines sans défense

Tellement pétries d'insouciance

De négligence, d'innocence

 

Mais bien trop tard pour réfléchir

Lorsque débarquent ces vampires

Pour eux tuer que du plaisir

Hélas vite excusés

« Perdu la boule, pas fait exprès… »

Commis d'office leurs avocats

Se jouent des règles et du Droit

On en appelle à la Police

Pareillement à la Justice

Pour ces vauriens remplis de vices

Reste sur sa fin, pauvre lampiste…

Pourtant fichés et surveillés

D'une française identité

Même si pas net leur casier

Pourquoi les mettre aux arrêts

S'agit d'attendre plus grave forfait

 

Pour notre jeunesse, que de mépris

Pourtant qu'on aime, qu'on chérit

Que de bons conseils, on lui raconte

Qu'on s'applique pas, nous-mêmes quelle honte !

 

Alors courent les assassins

Qu'ils soient haineux ou pas malins

En sont la proie nos chérubins

Sinistre avenir, leur vie de chiens

Qu'on a fait naitre, pour tant de chagrins

 

Père chanceux d'une jolie môme

Un vrai trésor, sainte Madone

N'espère pas qu'elle s'en aille

Vraiment la trouille de ces canailles

Avides lui vider les entrailles

 

Manquant d'Etat, de policiers

Pas très alertes les Assemblées

Ne restons pas les bras croisés

Pour ces fripouilles, pas de quartier

Y songent souvent, les couillonnés

Prêchant la mort pour se venger

Faut les comprendre, concernés

 

Pas fait divers à Marseille

Pour ces ados, qu'à peine s'éveillent

Soudainement exécutées

Par un nuisible salopard

N'y jetant même aucun regard

A notre tour aucun égard

Pas de le pendre haut et court

Qu'une mort lente pour ce vautour

En pénitence pour toujours

Dans une cellule à moisir

Bon débarras, fini le pire

Confectionnant épingles à linge

Payés content, en monnaie de singe

 

Au moins la veine, le corps entier

Un jour de sa cage, délivrés

Près à commettre d'autres forfaits

Pas comme ces filles enterrées

Envolées pour l'éternité

Plus que les larmes pour pleurer

Leurs proches amis, leur parenté

 

Au-delà de ces fondus misérables

Battons notre couple « tous coupables »

On se les a bien concoctées

Ces créatures enragées

Sorte de cancer, tumeur maligne

Qu'en sont atteintes, toutes ces vermines

En s'en prenant à nos intimes

Pas étonnant que l'on s'indigne

Sentant venir le chant du cygne

 

Cependant sages, nobles courtois

Pas de solution, pour ces sournois

Trop braves cons de vieux gagas

Qui s'évertuent garder la foi

Si humanistes, porte leur croix

Même de s'en plaindre n'osent pas

S'en réjouissent quartiers de malfrats

Lâchés ces fauves, pètent la joie

Les agressions, les attentats

Martyres de 20 ans, Mauranne, Laura

 

Il est grand temps, les foutre au trou

Ces solitaires loups garous

Afin qu'ils comptent les clous

Déjà bien beau, nourris, logés

De ces pourritures, on est sevrés

Tarée, daubée fruste société JC Blanc octobre 2017 (gamines martyres)

Signaler ce texte