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Te le dire sans en silence
versenlaine
Je la vois revenir, cette amante infernale,
Elle m'enlace de nouveau, divine bacchanale.
Je m'emporte, telle une furie passionnée
La création est là, elle m'a empoisonné !
J'aimerais l'avouer, fier, à ma Muse
Mais je dois me taire, mes paroles s'usent.
J'apprends donc au monde que par sa force
J'ai renversé mes doutes et retrouvé, féroce,
Mon instinct créateur et toutes mes idées folles…
Si tu me lis, dis-moi, est-ce que ton cœur s'affole ?
A toi, à qui j'aimerais (encore) tout partager…
Mais je dois me taire, pour nous protéger.
Je t'adore…