Te souviens-tu?

adamant-st-exhume

Te souviens-tu ?


Si seulement tu t'en souvenais…



Te souviens-tu de ma douleur ?

De mon élan, de mon acte, de mes pleures ?

Quand j'ai voulu tout essayer pour te récupérer.

C'était la première fois, quand j'avais cru tout perdre,

Te souviens-tu quand nous nous sommes réunis encore,

Nos souffles étaient coupés, la beauté de nos aurores,

Comme une fleur qui s'ouvre avec ses couleurs vives,

Te souviens-tu je pense que oui.


Te souviens-tu de ce phare sous la lumière des feux ?

Celui qui illuminait nos yeux,

Une alliance à la main, la peur au ventre,

Mais tant d'émotions qui disaient « cet instant est magique »,

Il est infini, prend le dans ta main, souffle ce n'est pas magnifique ?

Te souviens-tu de nous à moitié nue,

Plongé dans la mer à deux, les rires perdus,

Tu avais raison, je ne l'aurai pas fait je l'aurai regretté,

Mais tu vois je m'en souviens.


Te souviens-tu de quand tu avais dessiné ?

De tes doigts fragile, fin et doux,

Un cœur sur le sable de la plage,

Au parfum de l'amour,

Que la mer à supprimé quand elle est monté,

Des moments dans le café,

De ces kilomètres à pied,

 Et ces champs de blé à perte de vu,

A travers la vitre du train.


Moi je croyais que le temps s'était arrêté,

Que la tempête était passée,

Que les vents nous transportaient dans les bras de Morphée,

Que la glace était brisée,

Putain moi j'y avais cru, te souviens-tu ?

Tes paroles d'une grêle de mot symbolique,

Tes jurons emblématiques,

Te souviens-tu de tes je t'aime, et de ce que tu as dit ?


Ce jour, la main dans la main ou l'ont marchaient,

Sous la pluie ornée de perles de cristaux,

Enchantaient nos battements de cœurs,

Un baiser et un courant dans la poitrine,

La raison en cours circuit, la montée divine,

Te souviens-tu ? Putain merde tu t'en souviens de tout ca ?



Tu fais comme ci rien n'avait existé, comme ci s'était effacé,

Et pourtant nous l'avons vécu,

Te souviens-tu de nous sommes fait l'un pour l'autre,

Puisque depuis notre rencontre,

La pensé de nous se raconte,

De comment nous sommes attaché.


Un jour peut être tu me diras « j'en avais besoin »,

Ou qu'il fallait bien connaître autre chose,

Pour voir que c'est inéluctable,

Que tu t'en rendes compte,

Te souviens-tu de nos danses,

De nos rires, la complicité,

Le soutien, la solidité,

A deux nous nous étions fait.

Te souviens-tu ?


Toi tu te souviens du noir,

Nos engueulades du soir,

Mon égoïsme, ma colère,

Les blasphèmes, les pieux dans la chaire,

Les larmes, les efforts qui n'ont servis à rien,

Ma vérité directe sans tabou,

De la souffrance quand ont étaient à genoux,

De la mauvaise brise, du feu grégeois,

Putain c'est complètement con, la patience,

Trois ans pour rien qu'a nous massacrer,

L'amour est moins fort que le désire,

Que la peur et l'autre façon de rire.


Te souviens-tu ?

Te souviens-tu seulement que c'était possible que l'amour est indestructible quand on lui met l'accès.

Au final, un souvenir meurt du temps, ça ne sera plus jamais vécu, il brûle, part en fumée...


De la poussière, de la poussière unique qui restera que dans notre tête jusqu'à la fin de notre vie, on peut y mettre les mots, mais les images sont uniques, dans nos têtes au jardin secret que personne ne pourra jamais vous les prendre. 

Nos souvenir sont différents, même vécu ensemble, c'est ce qui fait un avis sur la chose, ce que l'on retient par la courte de notre mémoire, comment montrer à tout le monde le déchirement de ses images qui passe flash dans mes yeux comme si j'y étais...


[Adamant-St-Exhume']



 

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