Témoins anonymes
Jean Claude Blanc
Témoins anonymes
Y parait, y’a des on-dit
Mais c’est pas moi, qui l’ai dit
Machin, Truc, en fait des belles
Anonymes, fausses nouvelles
J’habite un très beau village
Silencieux, mais bien trop sage
Dès que t’as le dos tourné
On se charge te t’habiller
Et comme de bien entendu
Les rumeurs, vont bon train
Font bander, les plus tordus
Lâches, menteurs, faux témoins
Y’a des torchons orduriers
Qui circulent dans les allées
Discrètement, en boites à lettres
Leurs auteurs, sont des traitres
Pas bien dur de repérer
Ceux qui pondent ces pauvres proses
Fous à lier ou ânes bâtés
N’ont pas dû, faire les écoles
Ça rappelle, la dernière guerre
Les années « je suis partout »
Collabos, en étaient fiers
Mal baisés, surtout jaloux
C’est bien beau de dénoncer
Mais ont oublié de signer
Rien qu’à lire, leur verbiage
Sont pas forts en orthographe
Tour du bourg est vite fait
Tout le monde se connait
Ne vas pas chercher très loin
La vipère crache son venin
Enquêter, prendre son temps
Débusquer les gens méchants
Reconnus, ces inconnus
Ont la langue bien pendue
Pauvre monde, sombres héros
Font pitié, ces margoulins
Se prennent pour des gros malins
Petit pois dans le cerveau
Du courage, n’en ont guère
Mais pour être Lagardère
Faut enfiler le costume
Bien trop grand, pour leur carrure
Assumerleurs impostures
Hélas, pas leur habitude
Ils se prennent pour durs à cuire
De loin, on les voit venir
Leur laideur est bien cachée
Ne se lit pas sur leur nez
Evident, tous bons chrétiens
Tiens, ça rime, avec crétins…
Mais bien sûr, c’est qu’une fable
Me tombez pas sur le râble
C’est marrant comme les minables
S’y retrouvent, véritables
On cafte tout sur ses voisins
La famille et même les chiens
La flicaille est informée
Les impôts bien renseignés
J’envie pas ces pauvres niais
Leurs cancans, ont la vie dure
S’honorent pas de signature
Droits d’auteurs, en sont privés
Suis un brin « instructionné »
Psychologue, clairvoyant
Analyse comportements
Des humains, trop complexés
Les coupables, je les connais
L’air de rien, doivent être inquiets
A mon tour de rigoler
Un jour vont se faire coincer
Dans ce monde, c’est la mélasse
On se hait et on s’embrasse
On se flingue pour mieux s’aimer
Versatile, la société
Ça arrange nos gouvernants
Quand s’étripent les roturiers
Car la crise est oubliée
Et l’Etat, s’emplit d’argent
‘Y’aura toujours des vermines
Les taupes ne paient pas de mine
Anonymes, et indignes
Cirent les pompes, inutiles
En péril, leur conscience
Le destin prend sa revanche
T’en fais pas tourne la chance
Mais il faut prendre patience
Mon hommage, à un Ami
Que l’on a bien calomnié
« On est un con », je l’ai appris
Lui est mort, lapidé
En ce soir de chagrin
Doivent pas faire les malins
Ceux qui l’ont trainé dans la boue
Leur conscience, elle est où ?
Avertissement sans frais
Malheur si vous m’attaquez
Vais porter plainte contre X
En connaissez tous les risques
La science a fait des progrès
Faites gaffes aux empreintes
Vont être démasquées vos feintes
Allez-y, me blasphémez
Grains à moudre aux policiers…
Je persiste et je signe
Voulant pas vous imiter
Je me nomme JCB
Et je suis un porte un porte guigne
Pour les corbeaux anonymes
Fouisseurs de poubelles
Pas grand-chose dans la cervelle
Anonymes, pauvres mecs
Sans attendre, pan sur le bec
Notre honneur, s’en désinfecte
JC Blanc octobre 2013 (sur un pamphlet d’Hictor Vugo….rigolo, non…)
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