Terrible Adieu

la-rouquine

Au souffle glacé des vents de fureur
Ma peine se cristallise en mon cœur.
Ton spectre vicieux rôde autour de moi.
Il règne en tyran, mon bien-aimé roi.
Ton ombre me suit, je suis dans le noir.
Tu m'entraines avec toi dans ton soir
De ténèbres immobiles et froids
Où je suis à peine éclairée par toi
Qui n'es plus là ; une faible lueur
A l'horizon de ma folle douleur.
Mes pensées s'étouffent et s'éteignent
Au creux des souvenirs qui m'étreignent.
Tu es le gardien de cette prison
Où pour seul plaisir je n'ai que ton nom
Sans toi, je ne puis me libérer seule
Je dois à présent quitter ton linceul
Adieu mon ami, adieu mon amour
Courte séparation ; le temps court.

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