Toi

Toi

Autrefois, nous étions un, des amis plus proches que tout, toujours unis par l'amitié et l'amour.
Cet amour était fraternel mais aussi, pour moi, passionnel et aveuglé par tous ces sentiments
Que mon coeur ne peut davantage endurer. Je t'aime, ces mots si simples et pourtant un tel tourment
Quand ils ne sont pas répétés, ces mots que j'ai tant attendus de toi mais qui restent enfermés, toujours,
Dans cette prison, si dorée dans mes pensées, entre tes lèvres que jamais des miennes je n'ai pu effleurer
Sauf dans mes rêves. Tu pourrais lire tout cela dans mes yeux que je garde, malgré la distance,
Tournés vers toi pour tenter de conjurer le sort des flèches d'Éros qui enflamme mon coeur en permanence,
Qui m'ont, moi l'animal sauvage, indomptable, indépendant ; enfermée, apprivoisée et sur l'amour leurrée.

Tu la serres, elle, dans tes bras où tu m'avais serré mais tu lui as offert ce que jamais tu ne m'as jamais accordé,
Un doux baiser que j'ai tant espéré, tant désiré, pour lequel j'aurais donné tout, même ma vie, mon sang,
Mais il est mieux que tu continues ta route avec elle car ainsi tu es heureux avec cette étrangère sans
Moi, et c'est ce qui est le plus important dans une relation. Je mourrai pour que le bonheur te soit apporté.

Je m'efface peu à peu dans l'encre qui me noie car ces mots ce sont les larmes que je refuse de voir couler,
Les nuits d'insomnie où je ne pense qu'à toi, où il me semble que je ne suis qu'une misérable fleur
Qui serait au seuil d'un nouveau monde, plus près de toi, plus près du ciel, du paradis, et qui meurt
Lentement dans les méandres du plaisir de te voir vivant et du désespoir de te voir sans elle aller.

Jamais plus je ne pourrai aimer, rire et pleurer car tout mon corps, toute mon âme sait que mon amour
Jamais ne pourra renaître aussi fort, aussi puissant pour un autre que toi même si toujours loin de moi tu seras.
Toujours je te vois dans le ciel, dans les nuages, j'entends le son de ton coeur dont personne ne me débarrassera,
Toujours ils seront gravés dans ma mémoire,à mes côtés pour me rappeler vers mon coeur, à tous tes refus, sourd.

Tu seras présent partout : dans l'infini néant, de la nuit, de l'océan ou même de la mort, où que je sème
Les souvenirs de toi qui ne se rendent pas, dans mon esprit, éphémères et qui te disent à jamais: Je t'aime.