Toi
compteclos
Ta main cassant mon dos rond de calomnies douteuses,
Mes yeux perdus sur tes hanches rêveuses,
Mes démons se déferlant dans mon cerveau avide de savoir,
Ton nez poussant mon désespoir essayant d'entrevoir,
Ce que j'ai tant à donner, à te donner,
T'attendre, te voir te mouvoir et te déhancher,
S'aimer dans l'imposture de l'instant,
Se tuer dans une déchirure de sang,
Tournoyer autour de ton âme afin d'y trouver ma place,
Et te voir rester de marbre lorsque mes humeurs se font de glace,
Ne pas attendre qu'il soit trop tard, pour te prendre dans mes bras,
Dans ce froid, dans ce noir, te faire sentir que je suis là,
Rayons de soleil griffonnant notre vierge amour,
Tissus de miel se faufilant sous nos cris sourds,
Te faire l'amour dans ces draps blancs satinés de ton corps,
Va et viens d'amour tumultueux qui nous lie à notre sort,
T'as mis le feu à l'allumette de mon cœur palpitant,
T'as brûlé mon être si lassant,
Aux yeux de tous ces passants,
Qui n'ont de sens de défier mes sens sans dessous dessus dessous mais surtout sans,
Toi ou moi au final c'est la même chose,
Si l'on n'a pas l'autre c'est le manque de dose,
S'aimer dans une belle overdose,
De tendresse et d'amour en apothéose,
Je te tiens du bout des orteils, emmêlée dans l'ivresse de notre passion,
Je t'aime du bout des cils qui battent sous chacune de mes futiles décisions,
La rancune nous ne la pratiquons pas même si douleur est toujours sous nos sillons,
Je veux m'évader avec toi, ici tout est sujet à la pression.