Toi

peter-oroy

Sous un tapis de fleurs fanées, au fond de ce tiroir qui sent la lavande, ce paquet de lettres au papier jauni…


Toi,

 

Ritournelles de neige,

Au ciel étoilé de ma jeunesse,

Mes amours sont mortes

De n'avoir jamais écloses.

Soudées au ciel de mon âme,

Elles prennent la couleur fanée des roses d'antan,

Endormies dans les limbes du temps.

La jeunesse éternelle se puise

A la source de l'amour.

Fous, abreuvons-nous de cette eau,

Célébrons l'envoûtement de nos corps épris

Jusqu'à n'en puir plus

Car dans l'opaline de mes nuits,

Je t'ai rêvée passionnée, ardente et impatiente.

 

©Peter Oroy…  quelque part dans la vie


puir: sens médiéval de pouvoir

Signaler ce texte