Toi et ta chatte ! (1)
effect
"C'est de la... c'est de la... comment dirais-je... c'est de la merde !"
Betty parlait parfois comme une moto en wheeling... sur la roue arrière, à faire crâner son cheval le long de petites épiceries Parisiennes ou de squares tranquilles, pour se la péter.
Betty n'avait suivi aucun enseignement artistique ni ne connaissait rien au milieu de l'art, confondant plus facilement le XVI e arrondissement et ses façades Louis Vuitton, que le siècle de Masaccio ou la découverte du rouge vermillon, mais qu'importe ! La fringue ne se vendant plus dans son magasin, elle avait dans l'idée de monter une galerie d'art avec son numéro de siret dédié au commerce de vente de vêtements et d'accessoires.
- Betty ma chérie, tu crois pas que c'est prendre un gros risque ? On y connait rien en peinture ! Encore moins en sfumato !
- Quoi un gros risque ! Y'en a bien qui fabriquent des bateaux à moteurs sans pour autant avoir le permis pour aller en mer ! Sfumato... Masaccio, et pourquoi pas Spagiarri et Ravioli pendant que t'y es ?
Betty avait de rationnel tout un tas d'explications sur tout, faisant oublier le sens et la raison de votre question, vous laissant comme seul et démuni devant votre interrogation, avant que vous ne lâchiez ce fameux doute:
- Tu crois ?
- Ben oui, je crois ! Toi de toutes façons, tu crois jamais à rien ! Tu devrais t'instruire sur la nature humaine !
A force de conviction et d'amour, je passais mes nuits à relire des théories sur les hésitations et les incertitudes des civilisations avant que celles-ci ne sussent comment s'en débarrasser.
Je vous passe les épisodes de la préhistoire et du cantique des cantiques, certes épisodes instructifs mais qui n'auraient d'intérêt que de vous prendre un peu la tête et vous engourdir un peu les pieds, pour vous exposer un peu du mien, de celui de ma préférence à moi.
Cet épisode si singulier se situe approximativement entre un lundi et un vendredi, dans un jour de recommandation calendaire. J'allais comme à chaque matin à mon Leclerc, prendre des nouvelles de mon Photomaton (oui, j'ai une cabine en dépôt chez eux, pour fifty-fifty le business et un plein d'essence à la semaine si le chiffre d'affaire dépasse toutes prévisions, hormis les identités de rentrée des classes et son utilisation intensive à des fins d'abonnements pour un nouveau club de gym) lorsque tout à coup, une idée intemporelle, ni d'Ève ni d'Adam, ni non plus d'un Maradona, me traversa l'esprit:
...
Comment cela Maradona aurait des idées, comme Madona des petites culottes à jeter en peinture au public ? ;o))
· Il y a environ 6 ans ·Hervé Lénervé
Non, pas à critique, mais à caution, car il parait que les petites, pas si petites que ça, d’ailleurs, culottes de Madona ne sont que prêtées en pâture à la foule, il faut les rendre à la sortie ou se délester de 5559€ par culotte et par personne pour les conserver. :o))
· Il y a environ 6 ans ·Hervé Lénervé