Ton amour me tuera

Pascal Ladhalle

Ton amour me tuera

C’était une boîte dans un hangar

Lorsque tu as croisé mon regard

Parmi ces blondes attendant au hasard

Comme offertes, juste pour un soir

Tu m’as obligé à quitter l’intérieur 

Pour respecter ceux que ça écœure

Mes lèvres ont profité de ta saveur

Dans le froid de la petite heure

Je t’ai allumée, tu as rougi

C’est de là que tout est parti

A ce moment je me suis dis

Que nous deux, c’était pour la vie

Dehors, au milieu de ceux et celles 

Qui partagent ce même plaisir sensuel

Tapotant ton cul pour faire des étincelles

Tu m’as quitté en me parlant d’une jumelle

J’avais encore ton goût sur mes lèvres

Sans toi, j’étais d’une gaîté mièvre

Je pensais à toi dès le petit dej’

Jour après jour, de sevrage en stratège

J’ai tout essayé, même le yoga

Je savais que ça me coûterait un bras

J’ai payé une fortune et au delà

Quand on aime on ne compte pas

Je t’ai allumée, tu as rougi

C’est de là que tout est parti

A ce moment je me suis dis 

Que nous deux, c’était pour la vie

Une de perdu, on s’est retrouvé un jour de chagrin

Je t’ai serrée quand tu as pris ma main

Tu m’avais tant manquée, du jour au lendemain

Qu’on a passé la nuit à vider mon meilleur vin

Je m’étais pourtant promis d’arrêter

J’avais même roulé pour t’oublier

Au volant, pour patienter, et accompagné 

De ton souvenir qui envahissait mes pensées

Je t’ai allumée, tu as rougi

C’est de là que tout est parti

A ce moment je me suis dis 

Que nous deux, c’était pour la vie

Aujourd’hui, j’ai fini par réaliser 

Même si tu m’as détruit, entravé, essoufflé

Je vais mourir de t’avoir aimée

D’avoir passé des années à tes cotés

Pour la vie ou pour une heure encore

Jamais je n’avouerai que j’ai eu tort

Je me mentirais jusqu’à ma mort

En me cachant que je regrette 

Que tu ne sois qu’une cigarette

Texte de Pascal Ladhalle.  

 Protégé et déclaré comme propriété de l’auteur.

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