Ton coeur bat en retraite
mercredimonroe
Je ne verrai jamais la magnificence de te yeux plongés dans mon regard,
Je ne sentirai jamais ton odeur au creux de ton cou,
Je n’entendrai jamais ta voix soupirer au creux de mon oreille,
Je ne goûterai jamais ta bouche,
Je ne connaîtrai jamais la sensation de ta peau contre la mienne,
Je ne connaîtrai rien de toi.
Je ne connaîtrai jamais l’ivresse,
Tous tes sens me sont fermés.
Nous ne scellerons jamais nos âmes,
Ton cœur est parti se battre pour une autre,
Et ton royaume des sens tout entier avec.
Ton cœur bat en retraite,
Et s’abandonne à l’amour ennemi.
Ce jour qui devait être,
Ne le sera jamais.
Je ne suis plus qu’un champ de ruines,
Déboussolée, insensée,
Assassinée par l’absence de tes sens,
Brisée par le vide de ton cœur qui n’a jamais eu le courage d’affronter le mien.
© MercrediMonroe