Que disent les Japonais, FOUDOSHIN : Placidité, quiétude, le visage un masque souriant et immobile. Ce qui se passe derrière le masque, ça, c'est notre affaire.
Que disent les Japonais, FOUDOSHIN : Placidité, quiétude. Le visage est un masque souriant et immobile. Ce qui se passe derrière le masque, ça, c'est notre affaire. Alors, c'est lorsqu'il parle en son nom que l'homme est le moins lui-même. Donnez-lui un masque, et il vous dira la vérité.
Les nuages couraient comme fumée dans ce ciel embrasé
Nous marchions sans rien se dire sur le canal ombragé
Dans la bruyère dense et les mûriers sauvages
Nous nous perdions dans les pins, doux azurage
Comme la nature nous ne poussions aucun soupir
Tu avais revêtu ton masque pour ne plus souffrir
Déjà tout était consommé, ton loup m'avait digéré
Une comédie vénitienne pour ne plus s'engager
Pourtant nous étions si bien sous la fraicheur du tunnel
Je crois heureux de partager cette complicité mutuelle
De rire de conserve de ces coins étranges et interlopes
De se découvrir main dans la main dans le parfum d'hysope
Ne me dénigre pas et sachons à nouveau nous parler de tout
L'important n'est pas notre passé mais le flou obtus entre nous
Je ne crois pas rabâcher mais ce qui est écrit n'est jamais dit
Et je ne remets nullement en cause ton honnêteté ahurie
Nous n'avons pas pris le temps de savoir s'aimer par peur
Tu as décidé que tout est fini, je n'ai pas l'âme du déserteur
Tu peux jouer avec moi au faux-semblant et m'effacer de ta vie
Une chose est certaine, inéducable, je ne renonce pas à l'envie