Tord boyaux
kefran
Les heures et les jours passent, et puis parfois s’effacent, les souvenirs, le temps a beau passé, trop vite, je lévite, en permanence, sur la même orbite, sans tourner en rond, dans le fond, je crois que ça change rien, tous ces instants précis, se mélangent, faudrait peut-être que je me range, un jour, mais je m’en fiche, je reste le même, malgré tous ceux qui trichent, je participe, à ma manière, pas pour être le meilleur, faut juste pas que je guérisse, vu que je suis pas malade, je suis juste humain, tout simplement, et depuis le début, je fais tout pour rester debout, c’est tout, comme tous mes potes, j’en profite, car chaque minute est unique, et même magique, vraiment, je vis pour l’instant, présent, sans penser au futur, ni au passé, Toutes ces limites m’effrayent, je dois faire le tri, je dois pousser le cris, du cœur, je dois progresser, sans peur, et sans reproche, j’approche, à peine, de ce que je veux dire, pourtant depuis lors j’ai du grandir, j’ai du choisir, sans doute, entre les gens qui entendent et le peu de gens qui écoutent, mais ça change rien, la vie se complique, mais on sait d’où on vient, ni plus, ni moins, en fait ça s’oublie pas, je veux pas changer, je pense pas être obligé, ni de bifurquer, ni de faire semblant, rien que pour être apprécier, à ma juste valeur, moi je reste du même avis, peu importe l’heure, l’air ou l’endroit, si j’avance pas de travers, c’est pas pour marcher droit, c’est juste pour rester moi, même, si ça plait pas, toujours, de jours en jours, les choses se passent…