Tout sur les partis...

Jean Claude Blanc

un peu vieilli ce texte, mais suffit d'adapter les personnages mode Macron...

                            Tout sur les partis

Afin de la libérer d'ses complexes

Ô gué, Ô gué

Fillon rend son UMP perplexe

Ô gué, Ô gué

Copé, Juppé, Raffarin

Il les assomme un par un

En bravant les interdits

A coups de trucs inédits

Au FN, la flamme se ranime

Tandis qu'au centre, Borloo fulmine

                                                                  

Côté PS, PC, écolos

Ô gué, Ô gué

Bien sûr, on trouve ça très rigolo

Ô gué, Ô gué

Mélenchon de son côté

S'époumone, à éructer

Que c'est vraiment l'hôpital,

Qui se fout de la charité

Et sans hésiter, il nous répète

Qu'on est dirigés par des lopettes

 

Tout, tout, tout

On voit de tout dans les partis

Des vrais faux culs

Des cons vaincus

Des faux vainqueurs

Des vraies rancoeurs

Des mecs peinards

Des faux connards,

Des mecs tarés

Des femmes carrées

Tout, tout, tout, tout

On voit de tout, dans les partis

 

Des partis, y'en a de toutes les couleurs

Ô gué, Ô gué

A l'instar des oiseaux de malheur

Ô gué, Ô gué

Des virulents, des passifs

Comme le MODEM en calcif

L'Front de gauche à la ramasse

L'UDI à la masse

L' PCD de Christine qui stresse

Et qui ne cache plus sa détresse

 

La ligne du Sud, dont le ténor

Ô gué, Ô gué

Semble avoir un peu perdu le nord

Ô gué, Ô gué

D'autres un peu égarés

Qui nous font surtout marrer

Alors qu'ils ont l'impression,

De capter notre attention

En hurlant sans peur du ridicule

Qu'ils avancent même quand ils reculent

R

Les partis, c'est surtout constitué

Ô gué, Ô gué

De gens toujours prêts à s'entretuer

Ô gué, Ô gué

A s'en mettre plein les dents

Pour devenir président

Pour rafler une autre sinécure en attendant

Quiconque ramasse un truc par terre

Se met en danger, y'a pas de mystère

 

Car y'a toujours un copain crado

Ô gué, Ô gué

Pour lui planter un poignard dans le dos

Ô gué, Ô gué

C'est vilain, et ça fait mal

Mais c'est tout à fait normal

Tous les membres des partis,

Ont un gros appétit

Alors il faut pour faire carrière

Bien savoir protéger ses arrières

R

Las de tous ces sbires pathétiques

Ô gué, Ô gué

Qui confondent cirque, et politique

Oyez, oyez

Et qui rament sans arrêt

Pour leurs propres intérêts

Vous ne serez pas surpris

Si j'vous dis que j'ai pris

Un beau jour non sans impertinence

Le parti d'en rire, en permanence

 

Tout, tout, tout

On voit de tout dans les partis

Des vrais faux culs

Des cons vaincus

Des faux vainqueurs

Des vraies rancoeurs

Des mecs peinards

Des faux connards

Des vrais tarés

Des femmes carrées

Tout, tout, tout, tout

On voit de tout, dans les partis                     Sur l'air « le zizi », de Pierre Perret

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