Traité sur l'amour

Kostia Chaix

Elle se baladait dans une rue bien sale. Seulement les scélérat savaient ce qu'il se tramait dans cette cité avec cette femme. Mais sans sentir les sensations qui s'activaient autour de cette splendeur non moins commune entre les murs de fange. Elle égaillait sur son chemin toutes les fenêtres trop crasseuses, affichait un sourire splendide sur toutes les lèvres trop rêches. Mais dans un reuch précipité les enfants s'arrachaient pour croiser son regard. Ils étaient tout heureux quand elle accordait une attention ne serait-ce que minime à leur égard.
Elle n'avait fait que traverser ce lieu, mais mon cœur s'en trouvait rempli. Elle était brune et pourtant claire, son sourire réchauffait mes pommettesi. Elle aimait, ça se voyait, elle y accordait toute son âme, son corps, son cœur.

Comment ne pas se sentir accompli quand elle vous prend dans ces bras, qu'elle se cache derrière ces yeux brillant et palpitant - je palpite -. Dans cette ville et dans mon corps, elle existait que par son sourire. Sa voix, cet hymne de jouvence, me rappelait que ma vie ne faisait que commencer. Que dans cette cité ou la passion crevait les cœurs l'amour venait d'être inventé.

Inventé car il n'y avait plus de barrière, le soleil rejoignait la mer sans éternité. Il ne brûlait plus les ailes des Hommes trop heureux. Où était passée la simple obsession commune de la réciprocité des sentiments? L'amour existait en lui même, sans rivalité, sans consentement mutuel. Il était un magnifique échange ou la finalité était de se nourrir de soi, pour soi.

Mais là réside un paradoxe. Cette femme est un réceptacle, un prisme de lumière. Un univers à elle seule, mais dans cette cloison de pierre qu'est le corps, des choses évoluaient. Des rosiers fleuris s'arrachaient des pavés trop fixé au sole. Les habitants s'observaient, s'amusaient, des larmes glissaient sur des rires effrénés, tandis que son sourire continuait de gravir les pores de sa peau brillante!

Je ne suis pas acteur de ce changement, ni spectateur. Je suis ce changement qui dans le plus grand des hasard c'était installé.

Une girouette qui vire sous le vent. Puis au premier stop, la girouette utilise la volonté pour luter et gagner en résonance, son chemin devient alors multi-directionnel et là a ce moment précis tout vous est possible, le chant des sirènes devient agréable, les muses vous admettent en tant qu'égale, alors que vous n'êtes rien de plus qu'un homme, mais vous devenez amour avant toutes choses.

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