Tranches de Vies - Un dimanche après-midi

Ver Du

Christine ne résiste pas à Tom.

Soccares était autrefois une ville portuaire, lieu de tous les trafics. De nos jours, c'est station balnéaire avec ses casinos, campings, hôtels, boites de nuit et toujours  le siège de trafics plus ou moins honnêtes.

Cette tranche de vie relate un épisode plus ou moins avouable de certains de ces habitants ou habitantes.

Ces textes sont indépendants les uns des autres et peuvent se lire dans n'importe quel ordre.

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                Tom et Christine  

En ce dimanche matin, Tom décide d'aller participer à la messe célébrée par le père Sylvain. Il apprécie ce jeune prêtre dynamique, comme de nombreux paroissiens. Il sait que la modernité de Sylvain ainsi que ses idées très ouvertes sur l'homosexualité ou les divorcés remariés dont il fait partie lui attirent parfois des remarques désobligeantes de la part de la frange la plus intégriste de ses ouailles, mais c'est justement cela qui plaît à Tom.  

Il est venu seul, Claire voulait préparer un petit plat dont elle a le secret et les enfants n'étaient pas très motivés. Il arrive un peu en avance et il aperçoit Henri qui aide son fils à enfiler son aube de servant d'autel.   

— Bonjour, Henri ! Est-ce que Christine est là ?   

Henri le regarde stupéfait devant l'incongruité de la question, évidemment se dit Tom, où pourrait-elle être à cet heure un dimanche matin.  

— Oui ! Elle est avec Sixtine à la chapelle de la Vierge.   

— Merci !   

Laissant là Henri, Tom aperçoit en effet Christine de dos, penchée en avant, en train de parler à sa fille. La vision de ces fesses moulées dans cette jupe droite ne le laisse pas indifférent, il lui semble même entrevoir la marque de la culotte. Il se demande si c'est une culotte sage et blanche, comme porte Claire, ou peut-être un string comme les femmes modernes aiment porter maintenant, affichant leur féminisme avec des dessous de plus en plus petits et pourtant très visibles. Il a déjà vu, sur internet, des photos plus ou moins volées montrant ce que les femmes cachent sous leurs jupes. Il en a grande honte, mais il n'a pas pu se retenir de regarder la galerie complète, avec des strings qui ne cachent plus rien, ou très colorés pour attirer l'œil. Il se dit que Christine n'a pas choisi la tenue vraiment adéquate pour la messe, mais il aime cette liberté que prennent les femmes, et il a même entendu dire que certaines femmes avaient plaisir à venir à l'église sans rien sous leurs jupes, mais ça il a du mal à y croire.   

Il faut avouer que depuis quelques semaines, il a découvert un plaisir qu'il ne soupçonnait pas. Depuis ce matin-là, chez Martine, il n'a plus honte de se dire qu'il a lui aussi le droit de désirer et d'avoir du plaisir avec d'autres femmes que Claire. D'autant plus, que cela fait aussi un petit moment, Claire se refuse à ses caresses de manière assez incompréhensible. 

Il toussote, pour attirer l'attention de la jeune femme. Christine se redresse et ils s'embrassent. 

— Bonjour, Tom, je ne t'avais pas entendu arriver…  

— Ce n'est rien, mais je voulais te parler de ta visite au labo avec tes élèves. On pourrait se voir après la messe ?   

— Oui bien sûr !  Mais nous serons peut-être plus tranquilles si tu passes dans l'après-midi. Je serai seule. Henri part en déplacement, son train est à quinze heures et les enfants seront chez mes parents. Ils leur ont promis de les emmener au ciné. Comme ce sont les vacances, je pense même qu'ils vont les garder pour la soirée et la nuit.   

— En entendant ces mots, la petite Sixtine s'excite, elle est toujours ravie d'aller chez ses grands-parents et manger les gaufres de mamie. Christine doit la menacer de lui interdire cette sortie pour qu'elle se calme. Christine d'ailleurs bénit ses parents qui prennent assez souvent les enfants en garde pour la journée, un week-end, ou même les vacances, car ainsi elle peut souffler et elle apprécie, comme Henri d'ailleurs, l'éducation à l'ancienne et les valeurs inculquées par les grands-parents vont dans ce sens.  

— D'accord ! Disons seize heures ! Propose Tom.   

— D'accord pour seize heures !  lui répond-elle souriante.   

Alors qu'il va s'installer dans la nef, c'est le père Sylvain qui lui propose de lire une lecture. Tom accepte.  

Au moment du Confiteor, Tom baisse les yeux. Cette prière de contrition lui rappelle qu'il a fauté, non seulement en acte, mais aussi par omission, en ayant trompé sa future femme et de le lui cacher. C'est avec ce trouble à l'esprit qu'il monte au pupitre pour lire.  

De là, il peut apercevoir Christine et Henri avec leurs enfants au premier rang. À côté de Christine, la veuve du général Marchepierre, marraine de Christine et incontournable bienfaitrice de la paroisse. Il y a évidemment les habituelles vieilles de la paroisse qui font leur sortie, potins, hebdomadaire. Bob qui arrive, comme d'habitude, en retard, avec sa guitare et qui va s'installer discrètement sur un côté. Il voit aussi au fond de l'église, Marie-Cécile qui n'ose plus venir devant depuis qu'elle a donné naissance à un bébé métis. Qui est le père ? Être mère-fille est déjà une honte, mais avec un noir, c'est le déshonneur pour une famille honnête et pratiquante. À moins qu'elle ait été violée, et qu'elle n'ait pas voulu avorter, là le problème serait plus complexe, mais quand même, c'est une honte que Marie-Cécile ose encore venir à l'église, rouspètent en cœur les vieilles grenouilles de bénitier. Il sourit à Pierre et son épouse, leur médecin de famille. Il aperçoit, caché derrière un pilier Chantal, la nouvelle inspectrice qui n'ose pas avouer à ses collègues qu'elle est pratiquante. Cindy est aussi près du porche, elle quémandera quelques piécettes avant de se faire inviter pour déjeuner par le père Sylvain. Et, quelques autres têtes qu'il connaît.  

Quand il regagne sa place, il remarque que Christine le suit du regard en souriant, aussi derrière elle, il peut sentir son parfum floral, cela lui rappelé le parfum de Claire, de chez Kenzo.  

La récitation du Notre Père le trouble à nouveau avec sa demande de pardon. Il devrait aller avouer ses fautes au père Sylvain, sous le sceau du secret de la confession, personne n'en saura rien. Mais y arrivera-t-il ? Et se confesser c'est bien, mais le plus grave, il le sait, ce n'est de de faute, mais de savoir que l'on est dans l'erreur et de continuer à pêcher.   

Il balaye ses scrupules d'un revers de main. Si Dieu est Amour et Bonté, I comprendra ce que je fais ! Tom se dit également qu'il aime sincèrement Claire et qu'il ne veut pas la tromper ou la blesser. La relation très spéciale avec Martine n'est pas pour tromper Claire. Il voit cela plus comme une Bonne Action mutuelle entre Martine et lui. Martine a toujours eu des amants déplorables et elle mérite d'être aimée comme les autres femmes, donc est-ce pêcher ou tromper Claire que d'offrir de temps en temps un moment de bonheur de couple et sexuel à Martine ? Il veut se persuader que non. Et Martine ne trompe pas son amie, Claire, non plus, puisqu'elle offre à Tom ce que Claire ne veut pas, ou ne peut pas lui offrir, une sexualité plus épanouie avec des pratiques qu'aujourd'hui tout le monde fait ! Il n'en sait rien, mais il veut aussi se persuader que dans tous les couples modernes, la femme suce et avale et se laisse enculer avec plaisir. Tom n'est pas bien sûr de son raisonnement, mais cela lui permet de continuer d'aller à l'église, sans se confesser avec trop de détails, et de continuer à aimer sincèrement Claire, et à aider sexuellement Martine, qui l'aide aussi, puisqu'elle lui a redonné grande confiance en ses capacités avec les femmes en général.    

La messe finie, il va saluer Christine qui est avec son mari. Ils attendent Édouard qui se change. 

— À tout à l'heure ! Alors ?   

— Oui ! Bien sûr !   

Alors que Tom s'éloigne, Henri regarde sa femme, surpris.   

— Ah oui !  Je ne t'ai pas dit, mais J'j'ai prévu de faire une visite des labos de la fac avec mes élèves. Tom passera cet après-midi pour préparer cette visite… Et tu pars en déplacement, donc ça ne te gênera pas.  

— Oui !  Pas du tout, en effet !   

Henri semble déjà ailleurs peu intéressé par le fait que Christine reçoive un homme alors qu'il est absent. Et, il s'agit de Tom. Pour tous les maris de la commune, Tom est vraiment le dernier qui leur ferait porter des cornes. Henri se soucie du jeune musicien rasta qui selon la rumeur aurait déjà accordé ses faveurs à la moitié des femmes de la ville. En plus, le père Sylvain le protège.   

Pendant le repas dominical, Tom félicite Claire pour ses talents de cuisinière et il l'informe de son rendez-vous avec Christine. 

— Oui tu m'en avais parlé. Bien sûr, vas-y !  Je profiterai du soleil pour bronzer un peu. Et les enfants sont grands. Ne t'inquiète pas, prenez votre temps.   

Si Tom a un peu honte de cacher son aventure avec Martine, Claire n'est en reste. Depuis près qu'un mois, elle est devenue la maîtresse de Philippe, le propriétaire du club « Le Jardin des Secrets » et elle découvre une vie de débauche qui la fait rougir rien que d'y penser. Elle sait d'ailleurs que seule dans le jardin, elle bronzera avec le plug que lui a donné Philippe, cache sous le maillot. Cela fait trois semaines qu'elle le porte quotidiennement et elle se sent presque nue sans.  

À dix-sept heures, Tom vêtu d'un pantalon de toile et d'une chemisette pousse le portail de la vaste propriété de Christine. Comme elle le lui a dit dans un message, il fait le tour de la maison pour la rejoindre sous la tonnelle à l'arrière du petit manoir familial des de Villard.  

Christine vient vers lui et l'embrasse à nouveau, elle porte la même tenue que le matin à la messe. Tom note quand même que son chemisier est plus ouvert et laisse apercevoir le galbe de sa poitrine ferme. Christine commence à en avoir un peu assez de sa vie trop sage avec un Henri souvent absent et peu attentif à ses besoins et ses envies de femme.  

— J'ai pensé que nous serons mieux à l'ombre des arbres qu'enfermés dans le bureau.  

— Oui ! Tu as raison.  

En homme éduqué, Tom attend que son hôtesse l'invite à s'asseoir sur ces chaises de jardin rétro. Elle a préparé un plateau avec des verres avec de la citronnade, Tom aurait préféré une bière bien fraîche, mais il s'accommode du jus de fruits frais préparé par Christine. Tom aime cette ambiance un peu surannée des vieilles familles aristocratiques, qui fait toujours un peu rêver ou fantasmer. Comment vivent-ils ? Sont-ils si riches ? Ont-ils des secrets ? Elle est belle, mais elle a l'air un peu triste, toujours, et son mari qui travaille beaucoup à l'étranger. 

Assis légèrement décalé face la jeune femme, Tom voit les jambes nues de Christine et sa jupe qui remonte sur ses cuisses. Il apprécie ses chaussures à petits talons, pas très adaptées au jardin, qui lui font un pied charmant et la jambe longue et légère.  

Tom remarque rapidement que la jupe à tendance à remonter toute seule sur ses cuisses et, comme la chaise n'est vraiment pas confortable, Christine change très souvent de position pour ses jambes, ses cuisses, ses genoux. Ces mouvements incessants troublent beaucoup Tom, car la jupe remonte de plus en plus. Il attend le moment propice pour laisser ses yeux remonter le long de cuisses musclées. Comme cela devait arriver, les genoux de Christine s'écartent plus. Il découvre avec bonheur ce qu'elle porte sous sa jupe : un ravissant string de dentelle noire. Seul le fond est doublé et empêche de voir précisément, mais le reste est transparent, de la dentelle fine de Calais. Cela ne cache rien du début de sa fente, sans aucun poil visible même si elle est blonde. Tom n'en revient pas. Il l'imaginait plutôt avec une culotte très sage en coton blanc, mais surtout, pas rasée. Il pensait que c'était plutôt une lubie des jeunes ou des homosexuels de se raser les parties intimes. Bref, il ne quitte pas des yeux cette jupe qui joue avec ses yeux et lui montre, puis lui cache, puis lui montre à nouveau, genoux bien ouverts quand elle se penche pour attraper quelque chose.  

C'est bien un string de dentelle noire et transparente, et elle se rase ou s'épile la chatte. Alors il ose poser sa main sur son genou. Sa relation avec Martine lui a fait prendre conscience que lui aussi pouvait avoir confiance en lui.  

Il regarde Christine, elle lui sourit. Elle ne le repousse pas. Alors, il ose encore plus, il remonte sur sa cuisse. Quand sa main est presque cachée sous sa jupe courte, Tom sait qu'il va bientôt avoir un nouveau secret à cacher à Claire et Christine à son mari.  

Mais Christine est trop belle, bourgeoise abandonnée par son mari, et elle a besoin de lui.  

Il ose encore approcher son visage de celui de Christine. Elle ferme les yeux et abandonne sa bouche au baiser de Tom. Les doigts de Tom viennent frôler la dentelle du string, dessinant la fente humide de la jeune femme. Il la sent réagir, il sent qu'elle veut jouer avec sa langue. Il entrouvre les lèvres et goutte la langue qui joue avec la sienne.  

Christine caresse la poitrine de son amant. Elle a entrevu le torse velu de Tom par le col déboutonné. Cela la change du la peau lisse de son mari. Ses doigts jouent avec les poils. Tom frissonne.  Il la laisse ouvrir sa chemise et retire sa main de l'entrecuisse brûlante pour qu'elle puisse lui retirer le vêtement.  

Fébrilement, Christine déboutonne le pantalon de Tom et le fait glisser avec son caleçon a ses chevilles. Toujours assise, elle se penche vers le sexe qui commence à se redresser et le prend entre ses lèvres.  

Avec un lent mouvement de succion, elle absorbe ce membre dans sa bouche d'aristocrate. Elle aspire, elle caresse les fesses de Tom surpris. Il respire profondément et ferme les yeux. Il ne peut s'empêcher de comparer son savoir-faire à celui de Martine. Elles semblent toutes les deux expertes en fellations.   

Soudain il est surpris par la montée de son propre plaisir. Il n'a pas le temps de prévenir Christine ou de se reculer. Il éjacule dans la bouche qui le suce.  

Surprise, Christine se recule pour recracher ce sperme qui vient de lui envahir la bouche. Elle attrape une serviette pour s'essuyer.  

— Excuse-moi ! dit Tom. J'ai été surpris.  

— Ce n'est pas grave. Je le saurais pour la prochaine fois, je me méfierais  

Christine boit son verre de limonade d'un trait et vient coller ses lèvres à celle de Tom pour reprendre leur baiser interrompu.  

Elle prend sa main et la plaque sur son sein en lui murmurant.  

— Je t'ai donné du plaisir, tu vas m'en donner aussi...  

— Oui bien sûr, mais avec ce que tu viens de me faire, je ne vais pas être opérationnel de suite...  

— Es-tu sûr que tu as besoin de cela ? Lui dit Christine en retroussant sa jupe et retirant son string.  

Elle s'assied sur la chaise, les cuisses grandes ouvertes ce qui permet à Tom d'admirer le pubis lisse de la jeune enseignante.  

Depuis le temps que tu reluquais entre mes cuisses, c'est mieux comme cela, n'est-ce pas ?  

— Oui c'est sûr !  

Sans réfléchir, Tom s'agenouille entre les cuisses de Christine et approche son visage de la chatte épilée. Il commence à lécher. C'est quand même bien plus agréable sans poils qu'avec, pense-t-il. Mais il ne sait pas s'il osera demander à Martine de s'épiler, quant à Claire, ce n'est même pas la peine d'y penser. Il profite de cette douceur pour prolonger sa caresse. Il entend Christine gémir au-dessus de lui. Il sent ses mains dans ses cheveux. Il ferme les yeux pour apprécier ce moment, juste avec son nez et sa langue.  

Christine bascule la tête en arrière. Elle découvre un homme qui sait prendre son temps. Elle n'a jamais connu cela, son mari lui refuse cette caresse qu'il trouve sale. Tom mélange l'agilité de sa langue a la douceur de ses mains quand il lui caresse les cuisses et ses fesses. Elle sent alors un de ses doigts glisser dans son ventre. Si son sexe n'est plus assez vigoureux pour la pénétrer, Tom utilise un autre moyen. Elle se détend. Elle se soulève un peu pour lui faciliter la tâche.  

Tom profite alors de ce mouvement pour oser une nouvelle caresse. Avec les doigts de son autre main, il vient titiller le petit œillet vierge de Christine.  

Elle se tend, depuis le temps qu'elle se posait la question, elle n'ose pas protester. De plus, elle est au bord de l'orgasme.  Elle pousse un petit “Oui”.  

Prenant ce oui pour un accord, Tom entre son doigt dans le cul de Christine qui jouit au même moment, inondant de ses jus le visage de son amant.  

Ils se séparent et après s'être essuyé le visage, Tom remonte son pantalon et remet sa chemise sans la refermer. Christine reste nue sous sa jupe et garde son chemisier ouvert permettant à Tom de voir la dentelle de son soutien-gorge.  

Quand Tom retrouve Claire et les enfants pour le dîner, il est préoccupé. Claire met cela sur le compte de son travail. Elle sait qu'il va devoir bientôt présenter son travail dans une conférence de haut niveau.  

 

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