Tristesse au sommet

Sans mesurer l'ampleur de mon tourment, vous me connaissez.

Je suis au plus haut. D'autres rêveraient d'être à ma place, et -malédiction de la célébrité- beaucoup me raillent. Les réseaux sociaux, tyran moderne, se rient de moi.

Aujourd'hui, de réunions en réceptions, je vais encore faire mon maximum pour me donner fière allure. Mais les flashs crépitent et immortalisent toujours ma mauvaise tenue.

Je rêve d'une autre existence, plus droite, mais surtout, je maudis cette main présidentielle qui m'a nouée avec négligence ce matin.

De travers, je suis la cravate de François.