Trois avril deux mille quinze.

heroes

Lettre ouverte à ce que je ne peux dire, faut de mots pour pouvoir parler, j'écris mes maux sur cette feuille de papier.



Je n'en peux plus, la pression est trop forte, les diktats m'épuisent. Je n'en peux plus de devoir porter ce masque chaque jour, de devoir faire la fille forte alors qu'à l'intérieur de moi tout s'effondre. Je ne crois plus en rien, je n'ai plus aucune certitude et j'ai l'impression que presque tout le monde autour de moi participe à ma chute. Les remarques permanente sur mes habits, mes cheveux, mon copain, ma vie, etc.. m'oppressent. Ça se dit être des amis et pourtant ils ne peuvent s'empêcher de participer à cette descente aux enfers. J'ai beau me défendre, au fond, à quoi cela sert-il ? Je n'ai plus envie de me battre contre ces gens là, et pourtant, une rage profonde m'anime. J'ai mal, j'ai le cœur qui se fissure chaque jour un peu plus. Ma tête n'en peut plus. Je n'en peux plus, mais au fond quelque chose me donne encore la force de mettre encore un pied devant l'autre.. Quelque chose ou quelqu'un. LUI. Lui à qui je pourrais donner ma vie. Lui, là dans mon cœur, loin de mon corps. L'amour est la plus belle chose qu'il puisse un jour nous arriver et pourtant, dans certains cas, c'est la chose qui blesse le plus. Il me manque, c'est absolument atroce. Partout, tout le temps. Chaque endroit où je passe me rappelle à quel point il est loin et à quel point je l'aime. Tout me ramène à lui. Mon porte-clés. Mon bureau où il me fait travailler les samedis où il rentre. Son pull qui n'est autre que mon doudou à présent. Mon lit. Ma robe noire qu'il aime tant.. Même mon vernis à ongle rouge me fait penser à lui. C'est horrible, si seulement vous saviez.. Et pourtant, dans le manque, il reste la seule personne qui arrive à me rassurer, à me remonter le moral. C'est le seul avec qui je veux être quand cela ne va plus parce qu'il m'apaise. Son emprise sur moi est indéniablement envoutante.. Peu importe ce que les autres peuvent penser de lui, je le défendrais toujours contre vents et marées. Il est mon pilier, le seul qui arrive encore à supporter le poids de ma peine et surtout, qui me comprenne..


« Dans la joie comme dans la peine. Dans la richesse et dans la pauvreté. Pour le meilleur et pour le pire. Je promets de t'aimer et de te chérir. Et je promets que... je ne laisserai rien ni personne nous séparer. Je fais cette promesse pour l'éternité. Je me lie à toi pour toujours jusqu'à la fin des temps. Et je resterai à tes côtés jusqu'à ce que la mort nous sépare. »

Signaler ce texte