Trop poli pour être honnête
Jean Claude Blanc
Trop poli pour être honnête
Alors qu’il entamait sa marche triomphale
Tellement avait menti, qu’à une heure vespérale
D’un mois de mai maudit, la France choisit le mou
Il promit le changement et la justice pour tous
De retour à Paris, à bord d’un jet privé
La Bastille envahie de drapeaux étrangers
Les artistes généreux, avec l’argent public
Lançaient le quinquennat du petit boulimique
Celui qui se vantait, rassembler le pays
Méprisa le perdant et la France avec lui
En guise de de premier geste, au sommet du perron
Présenta son séant, quenelle à sa façon…
Les affaires lancées, et l’euphorie passée
Hollande découvrit, les ficelles du métier
La crise, que jusqu’alors, il ne voulait pas voir
Alimentait ses nuits, ses jours de cauchemars
Le monde a bien changé, depuis 81
Nouvelle gauche momifiée, ne veut pas changer d’ère
Unique œuvre accomplie, soufflée par ses adjoints
Détruire les emplois, essaimer la misère
Suffit de quelques mois, moins d’an seulement
Il aura réussi, avec grand talent
A reléguer la France, dans le camp des perdants
Tout en scandant en vain, « le changement, c’est maintenant »
Mais sur ce point au moins, ne nous a pas menti
Le changement est criant, depuis ce jour maudit
Où le peuple berné, a porté au pouvoir
Le chef le plus mauvais de notre longue histoire
Lui Président voulait, rompre avec le passé
Prendre de la hauteur, montrer sa dignité
Mais se vautra très vite, dans la médiocrité
A croire qu’il avait feint, son souci d’unité
Lui Président voulait, incarner vrai pouvoir
De la normalité, s’en était fait devoir
Les citoyens surpris, que ce bon gros flemmard
Ne gouvernait pas même, dans son propre plumard
Lui Président voulait, rompre avec les banquiers
Où la France reconnue, écoutée des alliés
Il réussit l’exploit, d’un revers de main
De fâcher la Nation, avec cousins germains
Lui Président voulait, se rapprocher des gens
Se faire aimer des petits, et contenter les grands
Mais sa légèreté, aux affaires de l’Etat
Dans l’abime des sondages, pour longtemps le plongea
Lui Président voulait, mener tous les débats
Même le mariage pour tous, que la France ne veut pas
L’a fait passer en force, malgré la fronde qui gronde
Ce diable de socialo, le mal, en lui, abonde
La machine est en panne, l’économie en crise
La croissance, un souvenir, il n’a plus la maîtrise
Et si en mai dernier, les français ont choisi
Ceux qui vont nous ruiner, fatalement ont menti
Alors, ne laissons pas ces vendeurs de misère
Détruire plus encore, le pays des Lumières
Faisons jaillir la flamme, ranimons cette braise
Renvoyons au plus vite, Pépère, dans sa Corrèze
Ce texte n’est pas de moi, aussi je le regrette
Suis rassuré quand même, que tous on est en quête
D’un avenir meilleur, pour toujours faire la fête
Faudra un de ces jours, qu’on fonce bille en tête
Merci, cher anonyme, mon Frère par l’intime
Témoignage succulent, qui décrit bien la ruine
Le pouvoir rend foldingue, seul compte les lauriers
Faut pas anticiper, car ce n’est pas gagné
Hollande ou Sarkozy, vois pas la différence
Copains comme cochons, se remplissent la panse
Lentement on décline, le mot démocratie
Sociale, puis libérale, ainsi on est trahis
Ce message vous confie, d’un illustre inconnu
A mon tour, prends ma plume, pour poursuivre son récit
Suis d’accord sur tout, ai le même point de vue
« Si tous les gars du monde, se serraient la mimine… »
Le système est usé, Constitution vétuste
Ce Parlement de vieux, a peur qu’on le brusque
Roitelet au sommet, nous sert de guignol
Gaillard malgré son âge, toujours il batifole…
A vous chers compagnons, d’en rajouter une couche
Nos gouvernants plastronnent mais sont pas très farouches
Suffit d’ouvrir notre gueule, se sentent injuriés
Censurent nos idées, en, témoigne Dieudonné..
De Gaulle en l’an 40, à mort condamné, la suite la connaissez (JC Blanc+anonyme janvier2014)