Tu es l'automne, moi l'hirondelle.

rafa

Ne t’inquiète pas, tu peux t’asseoir

Il n’y a rien de grave, la vie est belle

Je dois seulement te dire au r’voir,

Tu es l’automne, moi l’hirondelle.

Je ne juge pas ce que tu fais,

Je comprends même ce que tu dis

Lorsque le passé reste à quai,

S’accroche à nous, n’est pas parti.

Je le conçois, je l’ai vécu,

Je l’ai subi, n’ai pas choisi,

Je te souhaite même meilleure issue,

Car je n’suis pas vraiment remis.

On s’est connus et tu m’as plu,

J’ai découvert des points communs,

Main dans la main dans cette longue rue,

J’imaginais  un bout d’chemin.

Je me suis peut être enflammé,

Car loin des miens, loin de chez moi,

J’ai pu oser imaginer

Qu’en ce pays, ce serait toi.

En mettant fin à cette histoire,

Qui n’a jamais connu de milieu,

Nous supprimons la lueur d’espoir

De découvrir l’avenir à deux.

C’est certainement la solution,

L’unique, la seule, celle à choisir

Les sentiments n’étant, au fond,

Qu’à leurs prémices, qu’à leurs soupirs.

C’est mieux comme ça disent la plupart,

« Si c’est pas toi, c’est la prochaine

Au moins là j’prends pas de retard

Et puis j’pourrai sortir le week-end ».

Ces dernières phrases, ces vieux clichés

Ne sont pas moi, ne me plaisent pas

Car j’ai du mal à rencontrer

Celle qui m’renverse de haut en bas.

Je ne dis pas que tu es celle,

L’unique, la seule, celle à choisir,

Comme un été pour l’hirondelle

Qui ne voudrait jamais partir.

Je ne te prends pas pour l’élue,

Ou pour l’âme sœur qu’on cherche tous

Je voulais juste lire le début

Pour voir où le destin nous pousse.

Ne t’inquiète pas, relève la tête

Car la tristesse n’est pas en jeu

Tu n’es pas là, tu n’es pas prête,

Ca reviendra, attend un peu.

On s’est connus, c’est déjà bien,

J’ai vu en toi un partenaire,

Quelqu’un d’unique, quelqu’un de bien

Mais dont le cœur n’a pas d’horaires.

J’écris ces mots sans un regret,

Nous n’étions pas à la même heure,

Si ce passé t’envahissait,

Je n’pouvais pas atteindre ton cœur.

Allez c’est bon je m’arrête là

Regarde toi comme tu es belle

Allez souris, ne t’inquiète pas,

Tu es l’automne, moi l’hirondelle.

Rafa

  • Réalistes, tes mots.Parfois c'est mieux de l'être, plutôt que se bercer d'espoir vain.
    Poème attachant, malgré le détachement.

    · Il y a plus de 11 ans ·
    59577 1501068244230 1159900199 31344222 178986 n 465

    Choupette

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