Tu exagères...

Je rentre, montant dans l'escalier, je vois les ombres qui dansent. Elle prend sa douche, l'espace d'un instant, je déguste ce reflet étrange, difforme puisque le mur n'est pas régulier, malgré tout très sensuel. Elle danse, la musique mise sur son portable lui donne le tempo. Je vois ses pieds glisser et son corps remuer, l'eau ruisselle sur ses courbes. La mousse clairsemée laisse deviner un corps pâle et aux formes généreuses. Généreuse elle l'est, douce aussi, sa peau pâle a rougi sous la chaleur de l'eau. Ses seins balancent légèrement au rythme de sa danse alors que ses fesses se trémoussent. Ses cheveux noyés sous le flot incessant tombent sur ses épaules, son sourire est visible même le dos tourné, je devine qu'elle prend plaisir à savoir que je la regarde désormais. Elle ne se retourne pas, et continue à se déhancher la musique. Je regarde l'entièreté de ce qu'elle est, une femme simple mais ô combien divine à mes yeux. Je croque de mes yeux ses belles fesses, ses seins sont goûtés par l'envie de mon regard, les tatouages maquillent absolument parfaitement l'ensemble, mouillé il est vrai, si beau, si naturel. Elle sort et m'embrasse. Je ne peux m'empêcher de la caresser. Sa peau est douce et sent l'amande. Son regard est empli de jolies choses et une petite lumière brille au fond. Elle s'assied sur le bord du lavabo alors que je me lève, et l'embrasse de nouveau. Mes mains parcourent ses deux fesses alors que ma bouche va doucement vers le bas. Elle laisse tomber sa serviette, levant une jambe qu'elle pose sur le toilette à côté. J'arrive au mont de Venus et commence par caresser de mes doigts cet endroit défendu. Je relève les yeux, le regard a changé, à la douceur laisse place le désir. Je ne me fais pas prier et commence à la dévorer. Ma langue va et vient sur son clitoris et ses lèvres, déjà humides par la douche, un léger goût me fait signe qu'il n'y a pas que par la douche, mon doigt se faufile et vient aider ma langue. Sa main caresse ma tête alors que mon doigt va et vient pendant que ma langue stimule le petit bouton et les lèvres. Je continue, elle se cambre et appuie fort ma tête. Ma langue intensifie son office et la cyprine coule à flots le long de mon bras. Après de longues minutes à la dévorer, elle me prend la tête à deux main, la plaquant contre son sexe, murmurant de continuer. Je la sens proche de l'explosion. J'enroule deux doigts que je fais désormais aller et venir dans son con humide, et alors que je sors les doigts et suce son clitoris un peu plus intensément, je la sens exploser. De légers soubresauts la parcourent, ma main se noie d'un coup bien plus alors que ses mains serrent encore plus fort ma tête. Nos deux souffles se font entendre, alors que la musique s'est arrêtée, nous nous regardons, les yeux pleins de malice, de luxure et d'amour. Puis je me déshabille, elle me prend la main, et nous filons tous deux à la douche, il est temps de récupérer. Elle me glisse juste avant d'y entrer avec un sourire coquin et satisfait: "Tu exagères quand même. Je venais de prendre ma douche..." Souriant, j'entrais dans la douche et commençait à la faire couler encore empli de désir pour cette femme qui m'accompagne...