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Turbulences
Ciré Ndjim
Les turbulences de ces pénombres cachées
Dans mes mains soudées au gré des ordres
Respirent l'air exsangue des enfants éplorés
Il n'y pas mieux que la pitié comme mot d'ordre
Pas plus qu'un geste noble oublié dans ces yeux
Qui crient leur folie dans la sottise des gens de sang
Je pleure oui je pleure et c'en est pas fini dedans
D'étre cogné par des fous et des maux mendiants
J'écris sur ce rocher ma peine qui s'herisse
Et la petite fille qui me chante avec cette lyre
Fait pleurer le temps au creux de son coeur lisse
Ceci est une deveine miséreuse qui empire
Le firmament à son regard interdit
Ecoute ma plainte et gémit de mon visage puni
Mére vous étes ma prière mon verbe libre
Terre je vous adore comme j'adore l'amour chéri