Un alibi dodécaphonique

Un alibido-décaphonique...

Quand l'envie me prend d'écrire des mots

Quand l'envie me prend...

De prendre l'encrier

De la prendre sans crier

Cette plume empesée

Quand l'envie me prend

De jouer avec ma peau

Quand l'envie me prend

De ne plus crier de credo

J'écoute une musique atone

Alité je m'en remets au réel

Un juste arrêt alité

Dans lequel j'y bois

A sa coupe

Jusqu'à la lie

 J'y refais mes gammes

Centré sur les intervalles

Sans demi-tons

Sans émotions

Douze notes douces

Au-delà des passions

J'alterne leurs positions

Rien de sentimental

En ces impulsions

Rien d'autre que du banal

De la science-friction.