Un amour en haïku
asdecoeur
Un amour en haïku
En ce jour de célébration de l'amour, en ce jour, pour les coeurs des abandonnés, si difficile,
La souffrance en mon coeur s'installe, à l'évocation dans ma mémoire de mon regard rivé sur le tien.
Dans mes yeux, étincellaient tous mes sentiments, toute mon admiration alors que se maintient
La flamme qu'en mon coeur tu as allumé, alors que toujours, sous tes apparences brutes et viles,
Tu oubliais ce que pour toi j'étais disposée à faire, pour ton amitié, pour ton plaisir, pour ton amour.
Tu lis en moi, page après page, ce manuscrit en decomposition, qui à jamais pour toi restera ouvert.
Tu sais mes dilemnes, mes angoisses et tout ce poison que je verse, goutte à goutte, dans mon verre.
Ce poison, cyanure d'un genre nouveau, se compose de la force des sentiments auxquels tu es sourd,
Et que j'éprouve, flammes naissantes enflammant le phénix de mon coeur, qui en cendres se répend
Et dont toi, seul, peut faire renaître cet oiseau magestueux et fantastique, dont la première larme
Soignerait alors mon coeur laissant s'écouler, jaillissant de sa blessure, son sang le plus parme...
C'est ce coeur, ce phénix, que, dans mes rêves les plus fous, de ta lance amoureuse, tu défends...
Chacun est libre de juger, chacun est libre de son choix et tu seras libre, maintenant plus que jamais,
D'accepter ou de refuser ce coeur brisé dont je t'envoies, avec ce poème, le dernier infime éclat...
Si, comme je le pense, tu rejettes ce phénix, alors accordes lui, non pas ce coeur que, jusque là,
Il n'a pu toucher, mais cette amitié pour laquelle, sans, une seconde, hésiter, son âme elle damnerait.
Les songes me demeurent, peinture d'un éternel amour, d'une vie où, à jamais, existerait un nous...