Un matin de pluie

aile68

Le regret de ne pas être aller voir les Supertramp en concert en été, ça devait être fanstastique, fabuleux comme disent les Italiens, j'ai en moi une boule qui veut éclater, une boule d'émotions qui ne demande qu'à se manifester dès les premières notes d'une musique émouvante, et mon coeur vacille, explore les meilleurs tréfonds de mon âme, Michel Berger sait bien le faire. Répondre à J, lui dire toutes les questions de mon âme, toutes mes interrogations, mes lettres auraient la patine d'un passé révolu, émouvant à souhait, ça n'est pas ce qu'on fait qui compte c'est ce qu'on ressent au plus profond de nous mais peut-être que je me trompe, je n'ai pas la science infuse comme on dit. Oublier les erreurs qu'on a faites c'est comme les effacer avec une gomme magique, j'ai fait ça deux ou trois fois, les vacances sont là pour surfer, flirter avec les idées, les pensées les meilleures, celles qu'on aime et font du bien. Avancer comme poussée par la mer, le remous des vagues... Aller de l'avant sans états d'âme, oui c'est possible. Surmonter les difficultés sans peine tel un athlète chevronné pour qui les haies ne sont pas un problème, voir le monde avec les yeux d'une petite fille qui découvre que sa  sucette a le parfum de la cerise mais où sont passées celles que j'ai achetées, celle au goût de citron et de soleil de la côte d'Azur? Les retrouver entre deux tee-shirts, parmi mes souvenirs, avec les galets de la plage et un livre de Jonathan Coe que j'ai acheté un matin de pluie.

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