Un poulet en vacances

samiel

Les portes du métro se referment et je me faufile malgré les soupirs agacés.  Lundi matin, huit heures, les mines sont renfrognées.

J'ouvre un bouton de ma chemise, laissant entrevoir une marque de bronzage. Le métro s'arrête à Belleville et les vagues de voyageurs s'entrechoquent.

J'entends les musiques bourdonner des casques alentours et se mêler au roulis du wagon.

La lumière artificielle me fait plisser les yeux et je replace mes lunettes sur mon nez tanné par le soleil.

Je retrouve la vie parisienne, mais peu importe.

Je suis revenu de vacances où j'ai vu un coq sur une plage.

Signaler ce texte