Un soir banal

azerrty

Il marchait dans l'anonymat confortable de cette nuit lorsqu'elle lui adressa la parole.

C'était un soir d'été chaud et moite, Philippe errait seul dans la ville. Il vivait seul depuis son divorce. Le manque, puis la dépression et l'alcool, avaient fait de lui un asocial. Il se fuyait lui-même.

Il marchait dans l'anonymat confortable de cette nuit lorsqu'une Australienne perdue à Paris lui adressa la parole. Philippe lui proposa de l'accompagner jusqu'à son hôtel qui allait être pour lui un phare dans sa longue nuit.

Au petit jour, le soleil les trouva tendrement enlacés, s'agrippant l'un à l'autre tels des naufragés à leurs bouées. Ils avaient vaincu leur solitude.

Signaler ce texte