Un texte, une tête qui pense

Dire les choses avec les bons mots, avec la voix qu'il faut, se faire accepter comme ça. C'est comme remanier un texte pour qu'on l'accepte mieux, pour que l'esprit qui l'écrit, le conçoit tourne rond, soit bien éclairé telle une pièce dans la nuit, une pièce à vivre où jusqu'à minuit, une heure du matin, on met en ordre ses idées, ses pensées pour écrire la fin d'une histoire. Une histoire belle comme la lune, les étoiles, une langue étrangère qu'on comprendrait et qu'on prononcerait avec toute la volonté du monde. Apprendre de nouveaux horizons de l'autre côté de la terre, s'asseoir et écouter le vent, la flûte, de bonnes âmes en jeans sympathisent avec des jeunes désoeuvrés qui ne demandent qu'à rêver pour de vrai et, qui en une après-midi de fête réalisent que la vie peut être belle, que des voyages peuvent être réalisés, Paname c'est aussi pour eux, eux aussi peuvent mettre la barre haut, il suffit qu'on leur fasse confiance, qu'on découvre en eux ce potentiel qui les mènera loin, plus loin que le mur du son. 

Réaliser des choses, créer, donner, sentir en soi l'amour du travail bien fait tel un menuisier dans son atelier, l'odeur du bois l'enveloppe, le fait vivre, le pousse en avant, la nature respire en lui, la nature le fait respirer. Comment va l'ami alité, aller le voir, lui tenir compagnie, lui donner des nouvelles de l'extérieur, de bonnes nouvelles, on ignore le reste, le laid, faire tout au nom de l'amitié, la bienveillance, j'ai fait exactement ça au chevet de ma mère, tout pour elle, le temps qu'il a fallu, le reste n'avait pas d'importance, pas d'importance.