Comme le dit la chanson, sauf que ce n’était pas un zeste mais un geste bien pire encore Lorsque celui qui devait me protéger a volé mon innocence, mon âme et mon corps. Longtemps, j’ai cru être la coupable alors que j’étais la victime Jamais elles ne se refermeront ces blessures gênant ma vie intime. Les larmes salées qui ont coulé, et que j’ai dû ravaler, étant sans défense. Pour moi il est désormais important de clamer la souffrance de mon enfance Mais il est temps de faire éclater la vérité qui fait peur et qui fait mal J’aurai mis des années pour enfin dénoncer ce que m’a fait ce mâle. Pour arriver aujourd’hui à en parler, il fallait que cela éclate, sorte de ma bouche. Plus jamais il ne pourra salir ma couche, mon corps, plus besoin de longues douches Pour évacuer et effacer son odeur sur ma peau d’enfant, je suis devenue grande. Il n’est plus là, il est parti en fumée, mais ce souvenir me hante encore. Comme une boule géante qui me fait avoir des remords De m’être tue si longtemps, d’avoir pensé en misérable coupable C’est inimaginable, que ce sentiment d’impuissance soit si palpable. J’ai besoin de savoir si ses faits étaient connus, je me demande pourquoi moi ? Comment ai-je pu continuer d’avancer avec ce terrible secret au plus profond de moi ? Ce toit, cet endroit qui devait être mon refuge était ma prison, sans confessions possibles. Sans personne pour me secourir, pour ouvrir les yeux et faire tout éclater cet explosif. A ce jour, j’attends encore le moment de poser la question à ma mère, connaitre sa réaction. Cet homme qui soit disant était mon père, cet être méprisable que tous avaient en admiration. Mon fils ne comprend pas pourquoi je n’aime pas parler de lui, il est trop petit pour comprendre. Parfois il me fait passer pour un monstre sans cœur et froid, ce n’est pas toujours simple à entendre. Je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas, qu’en parler aidera les victimes à se libérer de ce fardeau. C’est bien loin d’être facile, mais il le faut pour aider et protéger les prochaines victimes, c’est presque un cadeau Qu’il faut leur faire pour qu’elles ne connaissent pas ces choses horribles et inadmissibles. Se battre pour que tout cela s’arrête et ne soit plus jamais possible pour vous, pour elles, Ces victimes de l’ombre qui souffrent, et parfois mettent fin à leur existence pour stopper leur souffrance. Avoir le droit d’avoir une véritable enfance, dans la douceur et l’amour innocent et naturel. Tout cela n’est pas totalement inaccessible ou surnaturel. Oser en parler, mettre des mots sur ces maux, c’est déjà avancer Je compte sur vous, faites-vous entendre, sans pour autant vous dévoiler.
Un Zeste de citron
· Il y a environ 11 ans ·Comme le dit la chanson, sauf que ce n’était pas un zeste mais un geste bien pire encore
Lorsque celui qui devait me protéger a volé mon innocence, mon âme et mon corps.
Longtemps, j’ai cru être la coupable alors que j’étais la victime
Jamais elles ne se refermeront ces blessures gênant ma vie intime.
Les larmes salées qui ont coulé, et que j’ai dû ravaler, étant sans défense.
Pour moi il est désormais important de clamer la souffrance de mon enfance
Mais il est temps de faire éclater la vérité qui fait peur et qui fait mal
J’aurai mis des années pour enfin dénoncer ce que m’a fait ce mâle.
Pour arriver aujourd’hui à en parler, il fallait que cela éclate, sorte de ma bouche.
Plus jamais il ne pourra salir ma couche, mon corps, plus besoin de longues douches
Pour évacuer et effacer son odeur sur ma peau d’enfant, je suis devenue grande.
Il n’est plus là, il est parti en fumée, mais ce souvenir me hante encore.
Comme une boule géante qui me fait avoir des remords
De m’être tue si longtemps, d’avoir pensé en misérable coupable
C’est inimaginable, que ce sentiment d’impuissance soit si palpable.
J’ai besoin de savoir si ses faits étaient connus, je me demande pourquoi moi ?
Comment ai-je pu continuer d’avancer avec ce terrible secret au plus profond de moi ?
Ce toit, cet endroit qui devait être mon refuge était ma prison, sans confessions possibles.
Sans personne pour me secourir, pour ouvrir les yeux et faire tout éclater cet explosif.
A ce jour, j’attends encore le moment de poser la question à ma mère, connaitre sa réaction.
Cet homme qui soit disant était mon père, cet être méprisable que tous avaient en admiration.
Mon fils ne comprend pas pourquoi je n’aime pas parler de lui, il est trop petit pour comprendre.
Parfois il me fait passer pour un monstre sans cœur et froid, ce n’est pas toujours simple à entendre.
Je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas, qu’en parler aidera les victimes à se libérer de ce fardeau.
C’est bien loin d’être facile, mais il le faut pour aider et protéger les prochaines victimes, c’est presque un cadeau
Qu’il faut leur faire pour qu’elles ne connaissent pas ces choses horribles et inadmissibles.
Se battre pour que tout cela s’arrête et ne soit plus jamais possible pour vous, pour elles,
Ces victimes de l’ombre qui souffrent, et parfois mettent fin à leur existence pour stopper leur souffrance.
Avoir le droit d’avoir une véritable enfance, dans la douceur et l’amour innocent et naturel.
Tout cela n’est pas totalement inaccessible ou surnaturel.
Oser en parler, mettre des mots sur ces maux, c’est déjà avancer
Je compte sur vous, faites-vous entendre, sans pour autant vous dévoiler.
Nathy
Nathy Drisca