Une bouteille à la mer

uzul

A toi qui me lira , il sera surement trop tard...

Mon corps, perdu au milieu de cette vaste étendue, brulé par la morsure solaire ne sera que restes desséchés.
Mon âme aura quitté cette terre, laissant derrière elle qu'un radeau sans vie.

Ne me pleure pas, ne me regrette pas.
Car là où je suis les breuvages sont capiteux et le soleil une douce caresse.
Souffrance et désespoir n'y on pas leur place.
Loin des douleurs du cœur, loin des peines de la solitude; j'aurai rejoins mon créateur.

Le plus dur aura été de faire se voyage seul.
Personne à qui parler, personne pour me consoler alors que le voile obscur de la mort lentement m'étreignait.

Mais pour moi tout est fini quand à toi profites de ce qu'il te reste de vie.

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