Une fin de vie sous ma mansarde

Juloin La Mort

Une fin de vie sous ma mansarde.

De tristes volutes séparaient ma chambre de leur rue.  Cette rue sale en croisade qui ne voyait jamais de lumière, tant les remparts étaient élevés et droits ; érigés vers les cieux absents.

La lumière de la lampe tempête créait des ombres fantomatiques. La peur au ventre me gonflait de courage et tandis que la maladie gagnait du terrain chaque jour, je me terrais recroquevillé dans la pièce unique de mon salut. Quelques chats venaient me rendre visite par les toits. Errants sans misère, traînant leur liberté et stigmatisant ainsi bien leur nom de chats de gouttières.

Les Livres partageaient mes journées, la Belladone mes nuits à cauchemars d'écriture. Le médecin tout comme les chats, venait me rendre visite trois fois par jour afin d'effectuer les saignées.

Je m'étais tant de fois saigné moi-même, avec l'inextricable besoin de disparaître; avortant le processus paralysé par la peur inexplicable de me perdre.

De tristes volutes séparaient ma chambre de leur rue. Cette rue sale en croisade qui ne voyait jamais de lumière, tant les remparts étaient élevés et droits; érigés vers les cieux absents.

Ma mansarde était celle d'une bonne dans les rues sales de Paris la putain. Je consommais ce mauvais vin de table, disparaissant petit à petit de manière lamentable.

Dés le matin fourbu de ma nuit blanche, Lautréamont ou Villon en main; l'absinthe absente verdoyante accablée par tant de démence et grisé du matin au soir et derechef du soir au matin, clairvoyant de tristesse, triste comme des menhirs érigés à plat. Le délirium tremens remonté à bloc. Je décidais de sauter le pas, m'anéantir.

M'envolant par la meurtrière de ma geôle dont les rideaux sont deux nattes découpées au scalpel, en quelques sortes, ma tour d'ivoire.

De tristes volutes séparaient ma chambre de leur rue. Cette rue sale en croisade qui ne voyait jamais de lumière, tant les remparts étaient élevés et droits ; érigés vers les cieux absents.

  • en fait je t'emmerde! je suis resté poli et je m'en veux.....écris et tais toi...écris déjà aussi bien.....

    · Il y a plus de 12 ans ·
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    Juloin La Mort

  • Certains passent de la pommade et d'autres de la harissa.... J'aime bien mélanger les deux! Merci de me lire ;)

    · Il y a presque 13 ans ·
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    Juloin La Mort

  • Le style romantico complaisant rend cet alanguissement de comptoir lourd et pesant . C'est presque de l'arrogance que de s'épancher pour si peu...Une soif s'étanche une autre renaît.

    · Il y a presque 13 ans ·
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    nylou

  • Remerciements...
    Je n'ai pas bien le temps de venir lire et faire le travail social nécessaire pour l'être.
    Aussi, je balance quelques textes- ouverts à la critique-

    lisons, partageons.

    · Il y a presque 13 ans ·
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    Juloin La Mort

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