Une nuit

erellwen-le-noach

Lorsque la course sauvage

des astres rutilants

embrase

la voûte éther-marine

Je déboucle délicieusement

ma verte ria

mon aber assoifé

Pour inonder

mon  intime sanctuaire

de lumière lactée

Et mes ailes d'opale

semblant reprendre jour

frémissant de désir

éventent ma corolle.

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