Une porte s'ouvre...
phil-boheme
Sûr nos vies austères
Elles sont faites
D’autorités
De dirigeants
De soumissions
Et d’incompréhension
De l’être l’humain.
On osera
Un jour
À entrevoir
Une issue possible
Face à cette injustice
Elle plissera
De nos coups
De butoir
Pour avoir
Une meilleure chance
D’aller plus haut
Dans cette société
Pourris jusqu'à la moelle.
Les réveils électroniques
De la semaine
Nous ordonnent
De nous lever
Chaque matin
Pour gagner
De quoi vivre
Ou survivre.
On osera
Un jour
À entrevoir
Une issue possible
Face à cette injustice
Elle plissera
De nos coups
De butoir
Pour avoir
Une meilleure chance
D’aller plus haut
Dans cette société
Pourris jusqu'à la moelle.
Le midi arrivant
Pour une pose déjeunée
Pour s’aérer
Un peu la tête
Pour essayer
Ensuite
De terminer
Se dur labeur
Du reste de la journée.
On osera
Un jour
À entrevoir
Une issue possible
Face à cette injustice
Elle plissera
De nos coups
De butoir
Pour avoir
Une meilleure chance
D’aller plus haut
Dans cette société
Pourris jusqu'à la moelle.
Enfin
Arrive
La fin du travail
On rentre
Chez nous
Ou on va voir
Des potes
Pour penser
À autre chose
Que cet avenir
Incertain.
Ce cycle revient tous les jours, face à nous pauvres humains il nous reviendra le lendemain en pleine poire, dans l'espoir d'un meilleur destin…
Phil bohême.