Une question de choix

Il faut arrêter de pleurer, de se morfondre, de penser
Que le Monde n'a pas d'Avenir
il suffit de laisser tomber nos idées malsaines, d'étouffer
nos peurs et nos doutes sous nos rires
Moi-même, j'ai appris à aimer, à embrasser, à détester
Les femmes qui ont fait ma Vie
Aujourd'hui, je suis fatigué, et mon corps tendu et brisé
N'arrives plus à s'en sortir

Je me suis lancé dans la vie, en n'écoutant que mes envies,
Jusqu'à en perdre la raison
Aujourd'hui, il ne reste rien que les sourires, les chagrins
qui viennent comme viennent les saisons
Moi qui suis né dans cette eau, à la dérive, tel un radeau
Mille fois, j'ai cru mourir noyé
Dans cette eau glacée et obscure, hanté par des doutes impurs,
que j'ai peu à peu appris à broyer
J'ai appris que peu importe le nombre de chemins de portes
Qui se dresseront à l'horizon
Il retera toujorus au loin une lueur, ou une main
Pour me ramener à la raison

C'est cette rivière, faite de larme, faite de sourires pleins de charme
Qui a su me redonner vie
J'ai oublié toutes mes rancoeurs, mes vengances, mes peines de coeur
Malgré toutes celles que j'ai chéri
J'ai mis de côté mes espoirs, et chassé toutes mes idées noires
pour ne garder que l'essentiel
Aujourd'hui, je parcours les chemins, l'esprit plus gai, et plus serein
Le regard tournée vers le ciel
Je retiens que mon existence serait vaine et dénué de sens
Sans mon goût pour le don de soi
J'aime à croire qu'un jour, peut être, quand l'être dominera le paraître
Les gens sauront faire le bon choix.