Atentat

moth

Mes pensées sur les réactions au sujet des attentas, et mes critiques personnelles envers la situation.

1, 2, 3... Voila ce que nous avons fait, nous avons compter les morts. Comme si en fonction du nombre cela allait changer quelque chose à notre jugement. Comme si cela avait une quelconque importance. Ils nous ont attaquer en plein cœur, et on ne fait que compter nos pertes, comme si la sentence sera moindre si il y a 20 personnes de moins de mortes. A croire que nous hésitons à poursuivre la résistance, à croire que nos cœurs commencent à flancher du mauvais côté, le côté de la facilité, la fuite. C'est vrai que ce n'est pas évident de rester indemne suite à ces événements, que la crainte vient s'installer sur le coup, mais cela ne nécessite pas de tout plaquer pour notre petite personne. Suite à ça, après c'être enfin confronté à la réalité, nous avons déclarer être unis. L'union fait la force dit-on. C'est la seule morale que l'on a réussi à retenir, comme si les autres n'était pas importantes. On avais déjà oublier pourquoi le mensonge est mal. Dès cette déclaration propagé à travers le monde, nous avons déjà commencer à nous diviser. Nous devons faire la guerre, disait l'un. Si l'on fait ça, l'on ne sera pas mieux qu'eux, disent d'autres. Ne faisons rien, attendons, disent les gens n'ayant pas pris ces attaques à la légères. Et c'est de la qu'est née notre désappointement. L'on avait déjà oublié où cela pouvait nous mener, où l'on finirait. Mais cela, tout le monde s'en moque. C'est vrai, pour pouvoir les vaincre il faut adopter la mentalité commune, nous mettre au couleur de la France, allez déposez des bougies ou des fleurs devant les lieux forts en émotions. Tout le monde verse sa petite larme, et c'est reparti. Nous continuons de vivre normalement, comme si ce n'était qu'un mauvais rêve, pendant que des gens se battent pour nous, meurent pour nous. Et puis, il y en a certains qui vont continuer à les soutenir, en s'affichant avec le symbole commun, se manifester pour expliquer qu'on est désolé. C'est vrai, se lamenter sur notre sort est utile pour avancer, comme continuer de vivre. Tout le monde a peur, et tente de le cacher. Mais cela sert à quoi, c'est ce qu'ils veulent, qu'on cache notre peur. Les vrais lâches ne sont pas ceux qui ont peur, mais ceux qui vont la cacher, la montrer quelques instants, et puis la faire disparaître à l'intérieur de notre cœur, attendant un signal pour qu'elle revienne. Toutes les choses dont nous sommes fiers ne sont que des mythes, des mensonges que l'on fait croire au monde. J'ai peur de la suite, je l'avoue, mais je n'irais pas me cacher, je ne l'oublierai pas, je l'a montrerait et je la clamerait haut et fort. Nous n'avons pas besoin de nous cacher pour être fort.

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