Untitled_#2.

pleiade

Je ne veux de la Terre seulement qu'elle tourne, car je veux vivre.

Je ne veux des montagnes que l'étreinte rassurante de plus grand que soi- mais pas plus haut car les nuages, si frais, ne me laisseraient dormir que trop peu.

Je ne veux de mes malaises que l'envie d'oublier.

Je ne veux de l'amour que l'ordeur d'herbe fraîche après l'orage et la pluie, 

Et je ne veux de vous que la transparence d'une beauté fragile comme la fragrance d'un arum aux effluves de lila.

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