Uragiri

lwsiffer

Un garçon, parti en expédition avec deux amis, disparaît.

L'autre garçon et la fille n'ont d'autre choix que d'aller le chercher.

Ils se retrouvent coincés dans les ruines d'une ancienne civilisation.

Symboles mystiques et vieilles pierres se mêlent à la végétation.

 

Ils avancent prudemment dans ce lieu labyrinthique,

Car bien qu'il semble à l'abandon, il n'est pas si désertique.

Au détour d'un couloir, ils retrouvent l'ami perdu .

Tous les trois doivent maintenant repartir d'où ils sont venus.

 

Mais en chemin ils découvrent une magnifique idole.

Couverte d'or et de rubis, elle attire la convoitise

Du disparu qui à l'insu des autres la subtilise.

Aussitôt les autochtones découvrant l'horrible vol,

 

Se lancent à leur poursuite et les piègent dans les ruines,

Et le garçon de découvrir le forfait de son compère

Lui enjoint de lui remettre le larcin dont il est si fier.

Lui donnant son sac à dos, celui-ci tire mauvaise mine.

 

Mais le temps est à la fuite : pendant que l'un fait diversion

Avec le précieux trésor, les deux autres ont pour mission

D'enclencher les mécanismes qui débloquent le chemin

Et feront naître l'escalier qui les mènera jusqu'au matin.

 

Comme les deux premiers le gravissent celui-ci se met à trembler,

Tant bien que mal ils se hissent et appellent le dernier.


Celui-ci laisse le sac à dos, croyant distraire ses poursuivants.

Mais la chasse continue pour ceux qui veulent rendre justice.

Pris de panique le garçon accélère comme un dément,

Gravit les premiers degrés qui déjà se dépérissent.

 

L'escalier tremble un peu plus, il se retrouve à quatre pattes.

Désespéré, désemparé, il tend le bras à son ami.

Mais celui-ci n'a d'ami que le nom hélas,

Le regardant hautainement, il ne bouge pas et lui sourit.

 

Soudain les escaliers s'écroulent et son visage disparaît.

Le traître s'en retourne auprès de la fille, satisfait.

Car cachée dans ses vêtements se trouve en vérité l'idole.

Le sac à dos n'était qu'un leurre, c'est l'autre garçon qu'on immole.

 

Car en vérité nul ne sait ce qu'il est advenu de lui,

Coincé à jamais dans les ruines aux mains de terribles ennemis.

Et le traître qui jouit tranquillement de son méfait,

Fera croire à tout-venant qu'il a tout fait pour le sauver.

 

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