Us
mrln
"And if history's clear someone always end up in ruins.
And what seemed like fate become "What the hell was I doin' ? ..."
J'ai beau écouter cette chanson en boucle, je n'en ai pas encore trouvé une parfaite pour transcrire l'ouragan qui nous a traversé.
Je dors du même côté du lit, alors que je pourrais prendre toute la place à présent. Comme si tu allais revenir dans quelques jours.
Chaque soir, le moment de s'allonger dans cette chambre me pince le coeur, m'amène les larmes.
Réminiscences de nous, il y a 8 ans. Et du haut de ma trentaine j'ai l'impression que nous étions des enfants, à cette époque.
C'est ça qui m'achève. Le souvenir de notre légèreté, notre innocence, notre envie de vivre ensemble.
Je n'ai jamais vraiment eu envie de vivre, et tu rendais la vie vivable. À tes côtés je me disais que si vivre c'était ça, alors je voulais bien vivre, au final.
Je sais que parfois, je ne me sentais pas à ma place, je sais que je me contentais de pas grand chose. Mais c'était déjà plus que ce que je n'avais jamais eu. Un pas grand chose quelque chose.
Maintenant je fume et je bois de la bière solo, pour rendre la vie supportable de nouveau.
Et j'aurai beau noircir des pages et des pages, rien ne rendra justice à ce que j'ai envie d'exprimer, rien ne se rapprochera de tout ce que l'on à vécu.
Je perds ma maison, mon ancre. Plus rien ne m'empêche de voguer à travers le monde désormais. "Be careful what you wish for", il parait.
Chaque jour j'effleure la possibilité de t'effleurer. Ça n'arrivera plus. Une étreinte suspendue, à moitié formulée.
Chaque jour, tout est dit et pourtant si peu. Sensation d'avoir fait le tour et d'une histoire inachevée.