Valsatros

onizu-k

Pastiche du poème de Baudelaire

Souvent pour s'amuser, les hommes d'influence

Prennent des ministres castrés, médusés, des maires

Qui suivent, insolents compagnons d'opulence

La politique glissant sur des gouffres amers


A peine le pantin coincé entre les planches

Que cette caricature, maladroit et honteux

Laisse piteusement ses espoirs, flanche

Comme si son avenir était tout aux dieux


Ce valseur emmêlé, comme il est gauche et veule

Lui naguère si bobo, qu'il est comique et laid

L'instant de grâce est sec et sa cruelle gueule

Mime le citoyen infirme que les firmes ont volé


Le Français est semblable au prince des huées

Qui vante la tempête et subit les marchés

La tête vers le sol, se mettant à suer

Son cerveau de gland l'empêche de rêver

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