Variations sur Marie

Anthony Dubourg

Quand la musique bat son plein,
Le regard vidé par l'alcool, je me sens seul
Puis je la vois là-bas au loin,
le pas guidé par la Soul, elle danse seule.
Quand ses hanches se tordent, le bonheur n'est pas loin,
de bon cœur elle fume un join, et les anges la portent.
elle est libre et vibre quand la musique fait battre son cœur
je suis ivre et triste quand la musique fait naître ses pleurs.
Reste ! reste avec moi, je n'ai pas envie de devenir sobre
chaque fois que je la vois, elle me fait l'effet d'une drogue
plaque moi contre toi, les "je t'aime" remplacé par "t'es bonne"
je la regarde, elle est une peinture dont je peux déceler les ombres,
Je l'ai dans la peau et je la caresse de paume la nuit venue
Les sentiments qu'elle cache apparaissent à travers ses cries aigues
les yeux bandé, elle veut tenter de bander mes blessures,
nos vie sont brutales, alors on s'échappe dans un amour bestial.
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