Vera
belles-notes
Quand tu prends sa main qui revient de loin son amour te regarde alors du coin
Aucune pitié, aucune candeur ne peut plus transcender l'âme de ton cœur
Tu la regarde partir avec au bout du chemin l'écho de son sourire
Les vagues de vos souvenirs s'échappent au son de ton rire enfoui
Pourquoi pleures- tu ? Pourquoi pleures –t- elle à l'heure où enfin vos vies se croisent et se rejoignent
Le drapeau ainsi que les voiles sont levées, prêtes à se dévoiler à nouveau mais pas de suite
Non pas de suite, la traversée risque à te voir d'être longue, son regard se reflète encore dans tes yeux et son parfum habille toujours ton cœur
Quelle direction prendre ? Le Nord, le Sud, toutes les issues mènent à elle
Vera, après l'avoir vu ne reste plus que le nu
Abruti de pleurer une traitre, un être qui après s'être invité, t'avoir dépouillé te fais regretter de tenter de la rattraper
Ton bateau ivre de malheur se dirige tout droit vers les Bermudes
Où se perdront les derniers souvenirs dans un élan de torpeur
C'est l'avantage du malheur, on n'attend plus rien du bonheur
Et chaque échappée te ramène et t'éloigne de cet état absurde
Pourquoi pleure s -tu ? Pourquoi pleures- t- elle à l'heure où enfin vos vies se croisent et se rejoignent
Le drapeau ainsi que les voiles sont levés, prêtes à se dévoiler à nouveau mais pas de suite
Non pas de suite, la traversée risque à te voir d'être longue, son regard se reflète encore dans tes yeux et son parfum habille toujours ton cœur
Qui verra Vera saura, tu l'as vu ému plonger du haut de cette falaise
Sa silhouette habillée de cette robe bleue naviguant au fil des nuages
Tu ne la suivras plus tel un cerf-volant en mal de liberté
Et ne remplira plus ton verre de cette liqueur si enivrante qu'est un amour désespéré.