Vers la liberté

Elena Chelba

Le pardon est un cadeau de toi à toi,j'ai t'ai pardonné pour me faire un bien à moi même.

L'incompréhension,confuse,je t'ai accepté dans ma vie,comme ça,mec aviné,aviné tout le temps des folie,de mensonges de l'amour de tout.

j'ai pas voulu collectionné des espoirs,ni des regrets,je voulu collectionné de bons moments.

je sens qu'une flamme est née en moi,a son contact et qu'elle ne cesse de croître,mais je ne la déclare pas.Pas encore,c'est trop tôt.

un temps pour dire je t'aime ou au revoir à l'autre,un temps toujours trop long pour les amoureux,peur d'etre ridicule,d'aller trop vite,de sentiment à sens unique,d'être trahi.

je prends mon mal en patience.

Mon sens moral n'était plus guidé par le diktat d'une société tout entière,mais uniquement par mon étique personnelle,par ce que moi j'estimais être le bien et le mal,et cette frontière ne demandait qu'a être définie.On a voulu me faire croire que le politiquement correct était une forme de respect,alors que c'est du carcan de l'individu au profit du masse lisse donc plus faconnable.Les bergers ne veulent pas de moutons qui gambadent là ou ca leur chante,ils ouvrent pour un troupeau qui file toujours dans la même direction sans trop lever la tete,parce que c'est plus facile à maitriser.J'ai décidé de relever le menton,pas pour contrarier mes congénères,juste pour bouler une herbe plus verte,moins piétinée,pour goûter ce qu'il a sur le bas-cote,par curiosité,et parce que j'avais enfin le sentiment de ne pas faire ce qu'il fallait mais ce que je voulais,une explosion artistique en moi -même.

Les vrais relations doivent être construits ainsi sur le temps,la patience,l'apprentissage,la découverte,lentement.

Pour en savourer chaque parcelle,chaque nouveau fragment mis au jour par l'autre,pour l'autre.

En bon archéologues de nos sentiments,nous voulions caresser du pinceau de notre bonheur les morceaux de notre histoire qu'un quotidien allait révéler progressivement.

Bouffée de panique chaque fois quand j'avais pas tes nouvelles,d'incompréhension,saturations d'émotions,et puis je me rend compte que c'est plus qu'un désir plus profond,c'était un besoin,j'avais besoin de toi,dans ma vie."ne fais pas ça ,rentre chez toi,écoute moi ,rentre,maintenant,l'autre voix disait:"lâche-moi,j'ai bien compris qu'il y avait une sorte de blessure narcissique en moi ,pour m'avoir perdu du jour au lendemain,mais fout moi la paix.Cette conversation m'ennuie le cœur et le cerveaux.

Je veux être l'une de ces personnes que je devine,sans visage précis,sans destination,rien qu'une trajectoire,pas de sillage,pas d'obligations,seulement vivre: être dans l'élan de son existence.Mon passé ne m'intéresse plus.Je n'ai plus de plan d'avenir.Je suis seulement un point fixe sur une courbe,rien qu'un point.

J'écoute la musique,ma petite musique intérieure,elle chante que de toi,il y a que toi là.

j'ai oublié de moi,quand je t'aimais,je respiré que ta peau,j'ai connu que toi,aujourd'hui je me dis que j'ai dormi trop longtemps,il est temps de me réveiller.Deviens celle qui tu es tout au fond,révèle toi.Les autres ont besoin moi.

Mais tu réveins dans ma tete par tout,tes paroles"tu m'apaisais,ta douceur,ta franchise,ta simplicité ,me font du bien mais tu m'as fait beaucoup du mal,aujourd'hui je ne suis plus que passion,une boule d'énergie pure,faite du colère,de rage,de frustrations contenues étouffées. Je libère les peines que j'ai emmagasinées si longtemps,et Dieu meurt sous l'accumulation de tout les maux qu'il a engendrés.Notre séparation t'as tué.J'ai tué un être humain, un homme,j'ai joué à mon tour le Dieu,je ressens aucune terreur,aucun remords,aucune détresse,je suis même apaisée,a tel point que que je sais tout de suite ce que je dois faire.

Hors de question que je paye pour la démence de ce type,c'est pas négociable,je veux ma liberté,toute ma liberté,et ma pleine conscience,ma bonne conscience,je la mérite,je ne suis pas une ordure,je ne suis pas une âme mauvaise,je suis heureuse,je suis moi,oui je veux.Libre


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